mardi 28 juin 2011

Geeky Plea / Rage of the Owls – School Bus Attack

Qui a dit que le Loiret c’était pas punk rock comme coin ? Pas moi en tous les cas. Les Burning Heads ont fait pas mal de petits et ces 2 là en font partis. Petit split EP sorti sur le micro label Level 2 Records, avec leurs 2 poulains sauce ponk rock. Geeky Plea d’un côté, Raymond qui repasse de l’autre, ou éventuellement Rage of The Owls pour les initiés (ou non d’ailleurs, c’était juste une mauvaise blague). Le principe de ce split : chacun joue 4 compo et fait une reprise de l’autre. On commence par Geeky Plea. Et on sent que les gaziers aime bien la Californie des 80’s, ça sent le Black Flag et le Rich Kids on LSD, c’est à la fois mélodique et rageur, fun, les 2 chants sont hyper efficaces. La classe. Les 5 titres passent comme une lettre à La Poste. Un défaut s’il en faut un, la prod est très roots, c’est fait avec des bouts de ficelles et ça s’entend. C’est vrai pour l’ensemble du dixe d’ailleurs. Après le côté cool c’est que les 2 groupes ont enregistrés ensemble, entre copains et ça, ça s’entend bien aussi. Rage of the Owls ensuite. Techniquement un poil moins précis, mais des putains d’idées dans les compo. Des mélodies accrocheuses et joyeuse, une excellente part des hiboux rageurs. Ca reluque toujours vers la Californie mais 10 après, skatepunk à donf, ambiance NO-FX plus que Dag Nasty.

L'art work a été confié à Nervous Line (comme le prochain Welcome Noise à paraître en septembre) et c'est classe, comme a peu près plein de chose que font les gaziers.

Au final, le gros défaut de cette prod est comme je vous l’indiquais plus haut la prod, mais les gars ne s’en cachent pas, ils ont fait ça avec de tout petits moyens (je crois que leur budget prévisionnel tournait autour de zéro euro) mais ils l’ont fait le mieux possible, avec le cœur et les tripes, ça respire le fun a plein naseau, ambiance « on pose nous couilles sur la table histoire de vous montrer qu’on triche pas », et ça s’entend. Bon c’est une façon de parler bien sur, ils ne sont pas plus exhib’ que ça ces mecs là, mais en même temps, 8 jeunes hommes, enfermés ensemble dans la même maison durant une semaine, forcément les idées viennent à une vitesse. Je crois que je tiens un super projet de télé réalité. Je prends immédiatement RDV avec Endemol pour leur soumettre l’idée.

mercredi 15 juin 2011

Kick Ass - Matthew Vaughn

Nouvelle chronique que vous attendez tant. Je vous ai un peu négligé ses temps ci mais c’est pas de ma faute. Déjà avec Welcome Noise (emo skate punk des 90’s comme quand on avait 15 ans) et the Nasty Monkees (allstar rock’n’roll band avec un peu de théâtre dedans), j’ai été pas mal occupé car y a eu du concert et qui dit concerts dit du coup un peu de répète histoire de pas passer que pour des glands. Ensuite, non content de faire des concert, et ben avec Welcome Noise, on a mis en boite/mixé/masterisé un nouvel EP 6 titres à paraître en septembre avec du gros son : La Californie, les Van’s, le skate, le surf et les grosses loches … En gros, on est très content du résultat. Enfin, Jean-Bite le bien nommé (non pas que son mandrin est des proportions dépassant la moyenne mais je vous l’ai déjà expliqué, j’adore cette expression.) n’a rien trouver de mieux à faire que de se marier, et, comme on est meilleurs copains, il a eu la brillante idée de me choisir comme témoin, m’obligeant ainsi à lui organiser un enterrement de vie de garçon digne du nom et donc de prendre du temps à autres choses qu’à raconter ma vie passionnante sur ce blog. Pour les lettres de plaintes et d’insultes, écrivez moi je transmettrais.

Nouvelle chronique donc d’un flim que l’on m’avait recommandé vivement : Kick Ass. Après avoir parler de Scott Pilgrim, vous fûtes nombreux à me recommander chaudement le visionnage de cette bande. La FNAC faisant des soldes avant l’heure, je me suis donc offert ce sésame que je m’en vais vous conter ici.

Passage obliger le synopsis.

Tout d’abord, Il faut retenir un gimmick du héro qui résume pas mal l’ambiance de ce comic movie :
« I can’t be invisible, I can’t read your mind, I can’t fly, I can’t see through the walls … But I can kick your ass ». En gros, l’histoire raconte la vie d’un lycéen que personne ne remarque, surtout pas les belettes, nommé Dave Lizewski (Aaron Johnson, le modèle des adorateurs de MILFs et autres cougars, wikipedia est ton ami pour ce petit ragot people … je sais c’est pas mon genre de fournir ce genre d’info, mais c’est le seul moyen que j’ai pour me faire repéré par VSD). Un jour, au cours d’une discussion avec ses 2 meilleurs potes, il en vient à se demander pourquoi tout le monde veut être Paris Hilton et personne Spider Man. A la suite de cela, il claque ses 200 dollars d’économie dans une combi’ de plongée verte et jaune et une paire de Caterpillar, et se décide à faire régner l’ordre et la justice à New York (mais seulement entre 19h et 2h du matin). Sa devise : « No powers. No training. No problem. ». Envoyé à l'hôpital dès sa première sortie, il ne renonce pas, et sauve ensuite la vie d'un homme, ce qui lui vaut de devenir une célébrité médiatique lorsque la vidéo de son exploit est diffusée sur YouTube. Les choses changent lorsqu'il rencontre un duo de "super-héros", Hit Girl (un gamine de 12 ans qui décapite du méchant à tour de bras) et Big Daddy (Nicolas Cage assez surprenant car plutôt mauvais acteur d’habitude) bien plus professionnels que lui, et que la pègre commence à le prendre au sérieux ...



Un mot un seul : une pépite. Matthew Vaughn à la réalisation et co-scénariste, avec Jane Goldman, d'après les personnages crées par Mark Millar et John Romita Jr. Matthew Vaughn, ce nom ne vous dit peut être rien, moi aussi avant c’était pareil. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce monsieur est bourré de qualités. Cinématographique donc car Kick Ass est une bombe, mais, non content d’être un artiste accompli et épanoui, ce qui est déjà vachement cool vous en conviendrez, ben Matthew, ça ne lui suffisait pas. Son autre grande qualité donc, c’est sa femme car c’est le monsieur qui fait du sexe, et ce de manière très officiel avec l’érectile Claudia Schiffer. Schooooooooooooooooooowing !!!

Kick Ass est un véritable OVNI cinématographique. Un vrai film de geek amateur de comics et de jeux vidéo. En 2 heures, le réalisateur nous promène du teen movie le plus potache, au thriller le plus noir. Le début du film est même génialement caricatural dans le genre gros teen movie de la mort qui tue, avec une blague vaseuse à la seconde, ou ça parle constamment de branlette et ou les lycéennes semblent tout avoir 25 ans, ce qui confirme l’adage selon lequel les blondes à forte poitrine sont bien souvent inversement limitées intellectuellement par rapport à leur physique car 25 ans en terminal, vous l’admettrez, c’est qu’on a quand même quelques difficultés scolaires. Tout le milieu du film met en place l’intrigue. Kick Ass fini par serrer la donzelle dont il est secrètement amoureux et abandonne un temps son personnage à la demande de celle-ci. Et aux vues du physique plus que charmant de la belle Lyndsy Fonseca, on aurait tous fait pareil. Qui peut résister à ça ?



Et le dernier tiers du film devient même carrément noir et malsain. Un mafieux qui fout une peignée avec les formes à une gamine de 12 ans c’est à la limite du supportable. Les scènes de bastons sont hyper chorégraphiées, le sang gicle, les têtes éclatent, du putain de cinéma d’action.

Les personnages sont tous plus géniaux les uns que les autres : entre Dave et ses 2 potes excités de la braguette, La petite Mindy et son daron, Frank le mafieux et ses sbires. La plus part des scènes sont mythique dans leur genre : ou comment entraîner une fillette de 12 ans à ne pas avoir peur des armes à feu quand on est un papa responsable ? En lui tirant dessus tout simplement. Comment la convaincre ? Rien de plus facile, un bowling et un milk-shake en rentrant feront bien l’affaire. Ce film est vraiment bigrement intelligent. Il ne se contente pas d’être potache mais va chercher au plus profond des personnages. Le rythme est haletant, sans temps mort. Et même au moment les plus durs, le scripte nous place toujours une réplique cinglante, une action stupide, …

En gros, rien a jeter, c’est drôle, subversif, noir, sale, ça rock sévère, on passe du rire à l’émotion. Un petit chef d’œuvre peut être un peu moins au taquet « Bienvenue chez les geeks » que Scott Pilgrim, mais qui du coup réussi le tour de force de s’adresser à un public vachement plus large sans pour autant tomber dans le niais. Du vrai beau cinéma d’action, un vrai beau thriller, un putain de teen movie … enfin tout ça en même temps. Pas la peine d’épiloguer des heures, je recommande à 10.000%. C’est grand, vivement le 2.

mardi 7 juin 2011

That's unbelievable

Oyé oyé,

Nouvelle AFP qui vient tout juste de tomber. C'est presqu'aussi énorme que la prise en bouche de Strauss Kahn. Non pas que DSK soit particulièrement membré, en faite j'en sais trop rien, et sur le fond je m'en moleste frénétiquement les noix qu'il est une souche dans le pantalon ou non (avec la mousse qui pousse au nord bien sur). Il est vrai que ce serait un sujet tout a fait recevable pour un billet sur ce blogzine à savoir : "DSK est il doté d'un bras d'enfant?". Une enquête digne de VSD ou le Point. J'imagine déjà les accroches, les interviews de ses conquêtes, etc. du vrai journalisme d'investigation. Tout ça pour dire que je risque bientôt d'être obligé de signer mes proses, car j'ai un copain qui va me filer un coup de main à écrire sur ce blog. Va falloir que je change l'accroche du coup, mais bon ça veut aussi dire que ça devient sérieux. Ambiance journalisme total. Et j'vais pouvoir me la donner en racontant partout que je suis rédacteur en chef d'un webzine culturel ... Je rigole hein enfin pas pour tout, Ginger Balls (c'est son nom de star que je viens d'inventer) devrait bientôt s'y mettre.

Sur ce j'vais te dire Oï


Pepsi Kola, Président Directeur Général

NB : Et parce que c'est gratuit, et que j'ai vu Kick-Ass il y a peu (je chronique bientôt), et que la meuf du (super)héro, elle me semble sacrémement intelligente physiquement parlant, et que, de surcroît ça me fait du bien aux yeux en cette saison chargée en pollen qui réveille bien des allergies (la demoiselle c'est pas les allergies qu'elle réveille mais je ne m'étenderai pas plus, sous peine de passer pour un obsédé), Lyndsy Fonseca est une actrice brillante, elle a joué plusieures années dans les Feux de l'Amour, si ça c'est pas un gage de qualité :