lundi 24 janvier 2011

Les chroniques de la haine ordinaire - le fil rouge - Texte de Pierre Desproges

Petit billet pour rendre hommage à Pierre Desproges. J'évoquais ces chroniques dans un précédent billet, voici un extrait (la chute seulement, d'un de mes préférés). Comme disait le truand qui me servait de propriétaire a Edimbourg, lorsqu'il cherchait a nous sodomiser avec une poignée de sable, lors du prétendu retour de notre caution : Just Enjoy !!!

"Le type qui a inventer l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère, on peut pas le tuer, quand même.
Ce n'est pas possible qu'il l'ait fait exprès. Il ne connaît même pas les gens qui aiment manger des portions de crème de gruyère. Ne les connaissant pas il n'a aucune raison de leur en vouloir à ce point.
Peut-être qu'il est dingue, ce type. Peut-être qu'il est dingue de père en fils. Si ça se trouve, c'est une forme d'aliénation mentale plus ou moins héréditaire.
Peut-être que son père, c'est le type qui a inventé l'espèce de papier collant autour des petits-suisses ?
Peut-être que sa mère c'est la pétasse qui a inventé le chocolat tout dur qui tient pas autour des esquimaux ?
Peut-être que son grand-père, c'est le fumier qui a inventé la clef qui casse le bout des petites languettes des couvercles de sardines, en complicité avec le pourri qui met de l'huile jusqu'à ras bord des boîtes ?
Et peut-être que sa grand-mère, c'est la salope qui a inventé le suffrage universel ?"

Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes

Mercredi 25 Novembre 2009 - Flying Donut’s + Dead Pop Club + Uncommonmenfrommars au Nouveau Casino (Paris)

Là encore au top de l'actu.

Veille de week-end pour moi (oui je suis un enfoiré, mais j’ai eu de nombreux déboire avec une livraison de canapé-lit le lendemain ce qui vous intéresse très peu, je le conçois mais quand même les livreurs des fois c’est bien des ramiers), et ce soir donc avec Sardis et Boubouille, petit concert de ponk rock américain de France, dans une jolie petite salle parisienne.

Comme à son habitude Gribouille est pas super à l’heure donc avec Sardis, on se trouve un petit rade à proximité histoire de se jeter une mousse en attendant. Il est 19h00 le concert envoie à 19h30 donc on est large. L’ami Gribouille nous rejoint, on en reboit une et du coup on arrive un peu en retard. Les Flying Donut’s ont déjà envoyé. On prend en cours mais bordel quelle claque. On pourrait penser que les Vosges c’est un peu la misère sociale, et ben les Flying Donut’s nous prouve le contraire. En fait, Epinal c’est un peu le United States of America de Lorraine. Ça joue fort et bien. Ça enchaîne tube sur tube, la grosse classe !!! Le chanteur a une voix beaucoup plus clair que sur skeud mais ce n’est qu’un détail. On dira ce qu’on voudra les power trios, quand ça joue comme ça : nom de dieu de bordel de merde !!!

Première interlude houblonnée au moment de la pause, on retrouve Weel qui est venu avec un de ses potes, ainsi que Quentin et Symon de Spookshook et l’ami Schnake. On fait une bise à notre bon vieux Dudu-Gravity qui fait ce soir le son des 2 premiers orchestres. On fume des clopes dans l’aquarium, on reboit des bières et arrive enfin le tour des Dead Pop Club.

Je les attendais de pieds fermes parce que sur dixes ça envoie le bousin. C’est carré, propre, ça chante mortel, ça joue bien mais il m’a manqué la petite étincelle pour me foutre assis par terre. Un peu déçu quoi !!! Show plus qu’honorable malgré tout du quatuor parisiens, qui, comme les Flying Donut’s avant eux, nous ont fait l’honneur d’une ou deux petites reprises bien senties.

Deuxième entracte, plus ou moins similaire à la première (bières, clopes, rencontre d’étudiant anglais à Paris bien cool, etc.).

C’est maintenant au UMFM d’envoyer le bois. Bilan « cool – mitigé – plus ». En live, Unco reste quand même une grosse tuerie, mais leurs nouveaux titres m’ont pas mis dingue. La playlist reste quand même sympa. Ça alterne entre vieux tubes et dernier album et à la fin de l’heure on en redemande. Quoi qu’on en dise, les Unco c’est quand même les plus français des Californiens, ou l’inverse je sais plus trop.

Bon concert, chouette salle, jolies serveuses, vivement la prochaine.

jeudi 20 janvier 2011

Le bruit des glaçons – Bertrand Blier

Comment vous pouvez le constater je suis vraiment à la pointe de l'actualité. Je suis sur le qui vive, connais toutes les dernières tendances, rien ne m'échappe ... non ouais, d'accord, ce film a genre 6 mois, j'suis super à la bourre et alors ??

Bon première chronique cinéma de ma vie : chaud !!! Autant chroniquer de la musique ne me semble pas super compliqué, je décrit pas track par track, ça, ça m’intéresse pas, je laisse ça à Rock One. Je rentre rarement dans le détail, la technique, etc… Ca ne m’intéresse pas plus. Juste, je décris ce que je ressens et ça marche comme ça. La du cinéma je sais pas trop par ou commencer, vers où aller. Pas évident quoi, mais on va essayer. Dans son dernier film, Bertrand Blier a décidé de traiter d’un sujet grave : le cancer. Mais il a choisi un angle d’attaque assez peu commun en le personnifiant. Le film traite donc d’un écrivain à succès, interprété par l’excellent Jean Dujardin, ayant sombré dans la dépression et l’alcoolisme qui rencontre son cancer. Là ou ce n’est pas banal, c’est que ce cancer n’est pas seulement une maladie, mais un personnage à part entière. Et Albert Dupontel nous régale d’une interprétation toute personnelle du rôle de la tumeur. Un film réussi, des dialogues aux p’tits oignons que Pierre Desproges n’aurait su renier, un duo d’anthologie mais je sais pas pourquoi y a comme un arrière goût pas agréable. Et pour le coup, je trouve la fin un peu envoyé à la vas y comme j’te pousse. Du gros bâclage et avec les formes « Heu Beber (Bertrand Blier se fait toujours appeler ainsi sur les plateaux), y a plus de pellicule là mec, va falloir penser à finir ton film ». Fin nulle quoi. Au final, un film réussi mais pour lequel j’ai du mal à avoir un avis. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais plutôt que je sais pas quoi en penser. Un film à voir malgré tout. Un jolie conte philosophique, un magnifique hommage aux malades : drôle, touchant et humain.

J'ai eu beau me malaxer le cerveau j'ai pas trouvé un calembour vaseux mais pas trop qui aurait pu me servir de titre ... désolé !!!

Je voulais intituler ces billets d’humeurs « les chroniques de la haine ordinaire » mais c’était déjà pris. De surcroît, par quelqu’un d’immensément talentueux, que je m’efforcerai de ne pas citer et que les incultes parmi vous rechercheront sur Google, parce que quand même, faut pas déconner. Au passage, en cherchant bien, je pense qu’il y a moyen de choper ces petites chroniques, faîtes sur France Inter, par un grand, que dis je un immense comique français, « Dieu me tripote » (indice chez vous en bas de l’écran), il y a maintenant une vingtaine d’années.

Nouvel état d’âme, nouveau coup de gueule inutile du quotidien, avec les boxers, un autre truc qui m’agace autant que ses propriétaires m’amusent, j’ai nommé : la machine à pain. Non mais oh c’est quoi c’t’engin ???

Une machine à pain : un peu comme si, grâce à un livret de 40 pages en 7 langues et un chèque de 99€ (« Attends j’pouvais pas rater le coche, ils faisaient une bête de promo chez Darty »), on pouvait devenir un boulanger averti. Je compte malheureusement parmi mes amis (même dans les plus proches) des nababs du consumérisme qui ont succombé à cette tentation. Je voudrais faire là un aparté, moi aussi, je suis un consumériste chevronné (à titre d’exemple, 30 paires de baskets, je reconnais que c’est beaucoup pour un seul homme), mais une machine à pain merde quoi.

Qu’ils claquent leur argent durement gagné dans un objet aussi futile, je m’en moleste une sans m’effleurer l’autre. Non, le plus gros problème c’est que, comme c’est des amis, ils nous arrivent de manger les uns chez les autres. Et que, quand nous nous retrouvons à dîner chez les artisans boulangers en herbe, le seul ersatz de pain servi à table est cet énorme parpaing sans goût, sorti tout droit de cette machine satanique. Moi je dis ASSEZ (et comme je le dis en hurlant, je mets des majuscules).

Du pain, ça ressemble à ça :



Pas à ça (Paint style !!! J’ai un master de Paint, je vous régalerais donc régulièrement de mes plus beaux croquis) :

Ça, même un dimanche soir, devant les Experts Las Vegas, j’en veux pas pour accompagné mon combo « soupe électrique » / n’importe quel fromage qui sent fort.

Petit Interlude Home Cooking :
La Soupe Electrique
(Entrée voir même repas traditionnel du dimanche soir dans ma famille)
Pour 1 personne
50cl d’eau minimum
1 bouillon cube ou 2 si vous mettez plus d’eau (le goût du cube, c’est selon vos préférences)
1 grosse cuillère à soupe de concentré de tomate
Des Cheveux d’Ange (du vermicelle quoi)

Porter l’eau à ébullition avec le bouillon cube dedans. Quand le cube s’est complètement dilué, rajouter le concentré de tomate et remuer pour que tout se mélange. Ça devient rouge flashy, d’où le nom de la recette. On coupe le feu et on rajoute autant de vermicelle qu’on veut (pas trop non plus, sinon ça fait un gâteau, ce qui m’arrive souvent car j’adore les pâtes). Laisser reposer 5 minutes en mélangeant de temps en temps, afin que le vermicelle gonfle. C’est prêt. Saler et poivrer à convenance. Déguster avec du gruyère râpé, du pain de mie grillé et un fromage quelconque (moi j’aime le fromage qui pique les yeux)

Astuce : on peut rajouter du ketchup vite fait en plus du concentré de tomate c’est un peu sucré.

Le pain des machines à pain, c’est compact, ç’est jamais salé comme il faut, ça sent toujours trop fort la levure, c’est jamais assez grillé … Et on ne compte plus les accidents de pain de machine à pain : les pieds cassés par un miche tombée d’une table, les asphyxies dues à une boule de mie coincée dans la gorge, etc. En plus d’être pas très bon, c’est dangereux. Bon d’accord, j’exagère un peu pour justifier mon propos mais quand même …

Personnellement, je respecte profondément tous les corps de métiers, surtout ceux de la table (les autres aussi mais les gens qui me connaissent savent bien que pour moi, la table, c’est important). Quand on a  mal aux dents, on va chez le dentiste, jusque là, nous sommes d’accord. Et bien personnellement, quand j’ai envie de pain, je vais voir un professionnel (comme pour ma coupe de coiffure, mais, là encore, c’est un tout autre sujet que la tondeuse à cheveux et les « coiffeurs maison »), son nom : le boulanger.

Quel intérêt de faire son pain soit même : ça revient aussi cher, ça prend du temps et c’est pas bon !!!

A titre d’exemple, enfant, j’étais plutôt doué à Docteur Maboul, pourtant, je ne me suis jamais risquer à pratiquer une opération à cœur ouvert, même sur quelqu’un que j’aime pas trop trop.

Le mot de la fin, sus aux machines à pain.

mardi 18 janvier 2011

Groezrock 2010


Le tour operator Misman Prod organisait cette année une sortie sur 4 jours en Bénélux, afin d’y découvrir les charmes des régions bataves et flamandes, dans une atmosphère décontractée. Départ de la Ferté Saint Aubin le 22 avril, 10h30. Etait présent pour ce trajet la fine fleur du punk rock fertésien : Weel, Sardis, Greg, John, Gribouille, Vince et votre serviteur. En gros, trajet en camion de location, à 7, aidé de rhum-orange et autres … Journée fort agréable au demeurant mais finalement d’un intérêt assez faible pour être décrite dans cette chronique. Soirée dans la capitale de l’autre pays du fromage, à profiter des charmes de ce Disney Land pour adultes.

Réveil dès potron minet (9h00 en vacances ça fait pas tard quand même, surtout après une soirée assez éprouvante), direction la Belgique et plus précisément Meerhout, un charmant port de pêche flamand à 2 pas d’Anvers (« port de pêche » c’est pour la licence poétique car y a pas la mer ici). Petit resto le midi et arrivée sur site vers 15h30. On se charge comme des sherpas népalais et on prend la direction du camping. Et c’est là que débute notre parcours du combattant : déjà près de 30 minutes pour approcher de l’entrée et encore pas loin d’1h30 pour récupérer nos sésames : les pass « camping ». Bracelet autour du poignet, on se dirige vers l’amas de tentes 2 secondes de chez Décathlon et de détritus qui fait office de campement. On s’installe, on sympathise avec nos voisins, on boit des ricards et autres joyeusetés, la vie quoi. 18h30, on se décide à aller voir des concerts de punk rock.

Cette année, il y a quand même eu de petites déceptions à cause d’un volcan islandais portant le même nom que Le guéridon rouge, page 147, du catalogue IKEA 2010. En effet, ces satanés nuages de poussières auront empêcher la venue d’entre autres Sunny Day Real Estate et de Snapcase, ce qui a un tant soit peu courroucer bon nombre d’entre nous.

Et on commence par The Real Mc Kenzies. C’était cool mais limite trop popy, j’m’attendais à quelque chose de plus street que ça. Malgré tout, ils font le boulot, c’est bourré de tube avec des gros « sing along », assez classe mais pas la grosse claque non plus. Une sympathique entrée en matière.

Après ça, direction une des innombrables buvettes afin d’étancher la soif qui nous serrait la gorge à grand renfort de bière et de Jaggermeister. Il faisait très beau et chaud et il y avait beaucoup de poussière donc c’est un besoin que nous devions assouvir régulièrement (certains plus que d’autres) … bon et puis il y a aussi qu’on a tout le temps soif. On suit de loin Caliban et This is Hell sans vraiment s’y intéresser, on casse la croûte, et on profite du magnifique spectacle offert par le soleil de plomb et les poumpoum shorts moulant des arrières trains de toutes origines qui se promènent à travers le site : Qu’est ce que j’aime l’Europe !!! Site qui a changé cette année car c’est rien moins de 3 scènes qui y sont disséminées.

Vers 20h30, on se rapproche de la Main Stage et donc de Millencolin. Le groupe de pop punk suédois sait ce qu’il a à faire et ils le font bien. Ça joue vite, c’est frais, Nikola Sarcevic et sa bande sont heureux d’être là et font partager leur bonne humeur. C’était cool. Cette 1er journée se passe pour le mieux mais par contre, la nuit tombant c’est le froid qui arrive, et mon dieu qu’on se les ait gelé cette nuit là (pour l’anecdote, en rentrant à 1h, les tentes étaient givrées).

Cette première soirée est placée pour nous sous le signe de la fainéantise et de l’alcoolisme car on aura pas beaucoup été voir les autres scènes. A la suite de Millecolin, c’est Glassjaw qui débarque. Là encore c’est à l’américaine, ça joue bien, ça chante super bien, heureux Mickey qu’on est. Et Siberian Kiss en live, Greg l’attendait, on en a tous mouillé nos slips.

Re-bière en prenant doucement la direction de la Eastpak stage (la moyenne) afin d’y voir une espèce de monument du hardcore vieille école from NYC : Agnostic Front. Et là on peut le dire, Roger Miret et ses sbires sont pas venus pour rigoler. Ici c’est la guerre. On en prend plein les yeux et plein les feuilles (plein les pieds aussi parce que le mosh est tout de même virulent). De ce que j’ai pu voir, LE concert du vendredi. L’alcool, la fatigue et une tendinite ayant raison de moi, je mate la fin de Face to Face et rentre me coucher. Grave erreur, mes copains qui sont restés pour voir Mighty Mighty Bosstones me feront un live report dithyrambique en rentrant se coucher, 1 bonne heure après moi. On boit un dernier verre de l’amitié et dodo.

Samedi réveil 9h30, je rampe en dehors de la tente. La nuit a été glaciale (genre en dessous de zéro), j’attrappe un pain au lait et une crème de gruyère en guise de petit déjeuner lorsque j’entends une voix. Je lève la tête et vois mon bon Sardis, confortablement installer dans un fauteuil emprunté aux voisins, qui me tend un Ricard et un souvenir de Hollande : la journée démarre fort. J’émerge doucement, fini mon petit déjeuner qui m’avait été si gentiment préparé et on est reparti.

Ce qui est compliqué avec ce séminaire Misman Prod chez nos voisins d’outre Quievin, c’est la gestion de l’effort. Il faut pouvoir supporter un état second durant plus de 72h, l’irrépressible sentiment que son corps et son esprit ne sont plus solidaires, mais passée cette première appréhension, c’est bien.

On débarque sur le site des concerts vers 10h30, et après avoir attraper le cultissime combo bière-Jaggermeister, on prend la direction de la Main stage pour voir un bout de Mute, quatuor de punk rock québécois non sans rappelé la scène californienne 90’s, Bad Religion et Lagwagon en tête. Et jouer 30 minutes à 10h45, faut être motivé … ils le sont !!!

Mouvement ensuite vers la Eastpak stage, pour prendre une grosse gifladance de la part du quintet australien from Byron Bay : 50 Lions. Leur chanteur est le frangin du chanteur de Parkway Drive, ils avaient donc fait le déplacement en famille sur le Groezrock cette année, mais Good Clean Fun et Pennywise m’auront empêché d’aller jeter une oreille à cet autre combo. En tout cas, on voit qu’ils ont grandi ensemble, avec le même son dans les oreilles : massif quoi !!!

Rapide passage devant Pour Habit : les californiens font le job et mettent le feu à la Main stage, même si celle-ci aurait pu sembler un peu démesurée pour eux, point du tout. Ça saute de partout et ils s’en sortent de bien belle manière.

On enchaîne avec the Ghosts of a Thousand que j’avais vu  moins d’une semaine avant au Batofar donc sans surprise : grosse claque dans ta gueule avec le sourire !!! Avec au passage un petit Wall of Death des familles et bon nombre de circle pits.

On s’éloigne pas trop de la Etnies stage (la petite) et on gamelle des bières gentiment.

Vient ensuite Defeater : grosse déception. Pas musicale car ça butte vénère mais le chanteur qui tend son micro à la foule 80% du temps c’est un peu relou. J’étais pas venu pour voir le public chanter. Malgré tout et quand il daigne chanter tout seul, Derek Archambault nous colle le cul par terre : quelle voix et quelle présence.

Pause déjeuner : à noter que les innombrables stands de bouffe proposait des trucs assez variés pour éviter les sempiternelles frites / fricadelle. Ils ont même réussi à faire manger des légumes à Weel, ce qui n’est pas une mince affaire !!!

Mes copains partent voir Strike Anywhere, pendant que j’attends Mariachi el Bronx, qui n’est autre que the Bronx version Mariachi avec violon, trompette, guitare acoustique, contrebasse et percussions. J’étais curieux de voir ce que ça pouvait donner, c’est chouette mais ça m’a pas emballé des masses, je rejoins donc mes bouches à saucisses devant Strike Anywhere qui passent cette année sur la Main Stage. Ils nous proposent un joli florilège de touts leurs albums. Comme il y a 2 ans, putain de concert, la surprise en moins.

On se pose ensuite devant A Wilhelm Scream, groupe dont j’avais beaucoup entendu parler mais que je connaissais finalement assez peu. Bon concert. C’est super vénère, ça joue très vite, très technique et en même temps c’est joyeux et frais. Un moment très agréable.

Retour au camping pour une petite sieste pour moi. Je rate the Boucing Souls, the Aggrolites et Rise and Fall que je voulais voir tous les trois. Saloperie de tendinite !!! Apparemment pour the Boucing Souls, j’ai pas loupé grand-chose.

Retour pour Mustard Plug : un peu chiant le concert, mais la compagnie de Weel à ce moment fut plus qu’épique. La chaleur combinée à l’alcool l’ayant émoustillé, il se promenait sur tout le site du festival, la capote récupérée le matin même à l’entrée à la main, proposant du sexe gratuit à tout le monde : un grand moment !!!

Du coup comme c’est pas ouf on va manger rapide avant de faire un tour sous la Main Stage afin d’y voir Sum41. L’age moyen sous le chapiteau vient de prendre un sacré coup de vieux quand nous arrivons. Le public est essentiellement constitué d’ados au visage bubonique. Sum41 fait le job sans plus, un groupe de rock FM. C’était marrant d’entendre In to Deep en live rien de plus. Plutôt anecdotique comme concert.

Vite retour sous la Eastpack Stage pour y voir un des concerts que nous attendions : The Bronx !!! The Bronx qui aura eu l’honneur de coucher Sardis (eux et le Jaggermeister). Au sens propre du terme. Super concert, trop fort au niveau du volume, mais la grosse classe. Concert donc qui aura été meurtrier pour nous puisque nous y avons perdu Sardis donc mais aussi Vince, qui avait confier toutes ses affaires à La Bugne. Le 1er était rentré dormir, quand au second nous le retrouverons plus de 2h plus tard couché en étoile au milieu du site, frigorifié et assoiffé.

Mouvement vers la Etnies stage, pour s’enchaîner de concert de old school des familles : Good Clean Fun et H2O. Positive Hardcore quoi. C’est vénère mais avec le sourire, dans la joie et l’allégresse, un des très bon moment du Groezrock, moins suivi que Pennywise, AFI et Parkway Drive qui évoluaient en même temps sur les autres scènes et s’est tant mieux. J’ai quand même fait un saut voir Pennywise entre les 2 gigs, histoire de voir ce que ça donne avec le nouveau chanteur, c’est Pennywise, ça change pas quoi.

Fin d’H2O, certain font du sitting, d’autres tombent par hasard sur Vince en allant chercher à boire et le ramène. Et enfin clôture en beauté avec Bad Religion. Les darons du punk mélo nous régaleront d’une playlist qui traverse les âges. 30 ans de musique et d’activisme punk rock, ça force un peu le respect, et voir ce groupe prendre toujours autant de plaisir sur scène après autant de temps : chapeau basque !!!

Dernière nuit sous la tente dans un état second, petit déj’ gras et salé pour se caler avant de ranger et prendre la route. Puis back in France. Cette année encore, une bien belle édition, et le rendez vous est déjà pris pour l’an prochain, venir y fêter les 20 ans du festival, ce qui augure de sacrées belles surprises.

Dick Reverse – Brokken Roses

Rien que le titre est évocateur : Bite réversible !!! Le ton est donné, et on sait d’entrée de jeu que ça va être fin, léger et de bon goût. De bon goût sans aucun doute, pour le reste, j’suis plus sceptique et au final on s’en branle. Quand on s’y attarde un peu et qu’on s’intéresse au punk rock en France, les trublions ne vous sont pas étrangers n’est ce pas ? En effet, Le quatuor est mené par Pete Samprass (crédité Pit Zeria sur le skeud), aka le chanteur des Burning Heads, à la guitare et au chant donc. Il est accompagné de Dude et Nico Caballero des Gravity Slaves (dont l’excellent nouvel album est chroniqué dans ces pages) respectivement à la basse et à la guitare. Le tout est mis en rythme par Lolux, batteur de son état, et qui officie habituellement derrières les fûts des très bons et extrêmement drôle Brigitte Bop. Voilà pour les présentations. Pour ce qui est de la musique, un habile mélange de  punk rock et de gros stoner. Un peu comme si Emerica sortait le pro model santiag de Andrew Reynolds. La grosse classe !!! C’est vénère et fun, ça se la joue pas et ça envoie du gros rondin du début à la fin. Un disque à mettre sous le sapin (j’écrie cette chronique à noël, à réclamer pour son anniv si noël est passé). La prod est tout bonnement énorme, les tracks sont über cools. La classe américaine de bout en bout. Petit bémol cependant l’artwork aurait pu être plus soigné, non pas qu’il soit laid à mourir mais il est pas dingue non plus. Je sais que c’est pinailler pour pas grand-chose à l’air du numérique (ou c’est sur toi tu t’en fous tu vas le télécharger et le stocker sur ton Ipod) mais pour un fondu d’objets comme je le suis (venez faire un tour dans ma grotte … et tant que vous y êtes amenez votre soeur) ça a son importance.

The Vertigo Chronicles – Gravity Slaves

Pas toujours évident de chroniquer le nouveau CD de potes tout en restant objectif. De toutes les manières, c’est la ouate que je préfère, et je ne sais pas être objectif dès qu’il s’agit de musique. Alors en un mot comme en cent, ce dixe est mortel. A la première écoute, c’est pas forcément facile. Il est dense bon dieu ce skeud. Ca semble presque décousu. Beaucoup de style différent d’un morceau à l’autre. Y a du rock’n’roll, y a du NYC hardcore, y a du emo pop punk. Et dans les morceaux même, beaucoup de plans. A la première écoute, on a du mal à s’accrocher ça change tout le temps. Mais si on se penche un peu plus dessus, ben ça déboite grave. Plusieurs morceaux sont même de vrais tubes (Big Bike putain de merde !!! ). Plein de belles harmonies de voix partout, mais sans trop en faire. Ca joue pas avec sa bite (même si les trublions adorent ça jouer avec leur quéquettes mais là n’est pas propos). Du gros punk rock des familles, hyper bien produit et super sincère. Qu’on se le dise, Gravity Slaves n’est pas un groupe qui triche, et ce disque en est la preuve. J’avais été moins emballé par Dust, mais alors là, chapeau basque les mecs. Je prends au moins autant de plaisir à écouté cette farandole de brulots qu’avec Come Down, et, comme le chantait Mickey 3D (putain les références), « c’est pas rien de le dire » !!! Pour faire court, un album qui me fout une bonne grosse demi molle, le bon gros morning wood qui te tend l’élastique du caleçon et qui t’empêche de pisser.

Reviews

Je vais poster aussi quelques reviews de concert/disque/livre/BD/film (rayer la mention inutile) que j'écris pour le fanzine papier "What the Fuck" (qui a du mal a sortir mais ça va venir). Et je commence dès maintenant ... mais je mets pas tout d'un seul coup !!!

mardi 4 janvier 2011

Boxer ou caleçon ?

En ce début 2011, voici une grande interrogation. Vers quoi pencher : le strict maintien militaire du boxer ou la nonchalance hippie du caleçon.

Personnellement, j'ai beau détester au plus haut point les beatniks de tout poil, et leurs confrères Jah Jah City, le boxer, je ne peux pas. C'est, à mon humble avis, l'hypocrisie poussée à son paroxysme. Car oui messieurs dames, je l'affirme ici aujourd'hui sans crainte aucune, des multinationales et autres publicitaires qui font l'apologie du presse noix, le boxer est le comble de l'hypocrisie.

En effet, demandez à ces mêmes aficionados du « caleçons moulants », s’ils seraient cap de porter, même pour de rire, la pire infamie que le sous vêtement nous ai donné : j’ai nommé le SLIP !!!

Et bien il est prouvé que dans 98% des cas (source officielle AFP), le port du slip est « juste » pas envisageable (notez je dis « juste » telle un lutécien averti, mais le boxer n’est pas seulement étrenné à la capitale). Et c’est là que le bas blesse. Qu’est ce qu’un boxer ? Ce n’est rien d’autre qu’un slip manche longue (tel son lointain cousin : le slip capuche mais sans capuche et avec des manches).

Oui messieurs dames, un slip manche longue. Alors je commence à en avoir plein le fondement de recevoir des leçons de modes par des gens aigris et frustré, incapable d’effectuer un vrai choix entre le maintien drastique du bon vieux slibard, et le flower power du calfouette (mais ouais Jean Claude, vas ou tu veux, promène toi de droite à gauche, juste, fais gaffe aux deux orphelines elles sont plutôt fugueuses … on appelle ça communément l’écrasage de bollocks entre les cuisses, mais c’est un autre débat qui fera peut être lieu d’un nouveau billet : Comment faire du sport sans maintien).

Parce que je veux bien entendre l'argument "Ouais mais mec le boxer c'est über cool pour le maintien des genitals, ça évite juste trop d'accident". Ouais mais pour moi, le port de cet objet de torture, c'est pire que de me passer une corde au cou. J'ai essayé et n'ai pas pu supporter ce sentiment d'oppression perpétuelle, de pression même, comme si on m'étranglait mais sous la ceinture. Un peu la sensation qu'on a dans la cour de récré, tu sais juste ces quelques secondes avant la douleur extrème provoqué par la rencontre inopinée de tes parties avec la balle de tennis, qui fait office de soccer ball à tes congénères nerf de boeuf (la baballe, oh ouais foofoot). Ces quelques secondes, disais je avant que je ne m'interompe moi même, ou tu as donc subit le choc mal placé et ou tu as le temps de te dire dans ton moi intérieur "La ça va me niquer grave sa mère". Voilà pour moi le boxer c'est ça.

Mais je suis obligé de vous l'accorder, la gente féminine y est également pour beaucoup. C’est bien souvent elles qui influencent vos choix messieurs : "oh non Mamour achète toi des Dim, c'est quand même plus jolie que tes calecons à carreaux informes". Moustache - Sous vêtement masculin : même combat. Moi j’ai choisi, je vis seul mais j’arborre fierement de splendides moustaches tel un véritable chauffeur de Giant Truck de la route 66, et je porte des caleçons.

La vie est faite de choix, d’opportunités que l’on choisit de saisir ou non. Keep the right way

A bon entendeurs, sus aux boxers …

lundi 3 janvier 2011

2011 : rebirth of Pepsi Kola



En ce début d'année 2011, j'ai pris la décision de tenir ce blog un peu à l'image du journal intime d'une pucelle de 14 ans, de la façon la plus narcissique qui soit, en ne parlant que de moi, mes humeurs, mes kiffs. De la masturbation de l'extrème en quelques sortes... et il n'est pas omis que je hurle mon nom au moment orgasmique.

Pepsi Kola