jeudi 22 décembre 2011

Return to Sender – Bille August

Jingle bells, jingle bells, la fin d’année est proche. Et ce blog fête bientôt ses 1 ans. Je sais pas ce que tu en penses mais jusque là j’m’en suis sorti pas trop mal. Et pourtant c’est la crise bordel. Bon c’est vrai que du coup, quand tu fais du bénévolat, cette activité en souffre finalement assez peu. Y a pas d’histoire de serrage de ceinture, d’efforts à consentir ou de politique de rigueur quand tu fais du journalisme amateur … quand tu fais n’importe quelle activité en amateur d’ailleurs. Après c’est sur, le bénévolat a ses limites. La principale étant que ça ne te fais pas manger. Ça te met pas non plus un toit au dessus de la tête. Mais, ça reste plutôt cool, car d’un autre côté, t’as pas de compte à rendre et t’as pas trop de pression non plus. En ce moment, on nous parle plutôt que de crise, de zone Euro qui va pas tiptop tout ça, tout ça, du triple A qu’on va perdre. Mais bon là n’est pas le propos, en général, je vous parle plutôt de choses légères : l’art. A ceux qui ont cru que j’allais vous faire un cours magistral de macro économie, rassurez vous. Déjà, mes cours d’économie sont loin maintenant, et je voudrais pas faire d’approximation. Et puis on nous rabat suffisamment les oreilles avec ça pour que je n’ai pas besoin de m’y mettre moi non plus. Quoi qu’on en dise, la définition première de l’art est d’être tout de même un peu futile. Quel meilleur exemple que la remise, il y a quelques semaines de cela, de légion d’honneur à Mireille Matthieu, pour ses services rendus à la France. Point de vue futilité, ça en impose un peu. Alors ça, oui ça me choque. Le farfadet du Vaucluse promue au grade d’officier de la Légion d’Honneur. Voilà un des faits marquant de 2011. Après moi ce qui me rassure, c’est qu’on n’en parle plus trop en France. Il parait que c’est une star au Japon et en Russie, qu’elle ne cesse de tourner partout dans le monde. Rien que pour ça, le fait de nous laisser tranquille, elle la mérite sa médaille. On devrait aussi en remettre une aux pays qui l’accueillent aujourd’hui, pour ce grand service rendu à la France. C’est pas que ça me dérange que le petit champignon d’Avignon fasse carrière, mais idéalement, si ça peut se faire loin de mes oreilles, c’est mieux. Elle mérite pas la peine de mort mais presque … Ooooooooouuuuuuuuuuuuh, comment je suis trop malin. Je ne pense pas que quiconque vient de lire cette introduction puisse se douter de quoi je voulais parler aujourd’hui. Je dois vous avouer que moi-même, je commençais à avoir des doutes. Parce que c’est bien beau de m’embourber dans un prologue sans fin, ni queue, ni tête (et hop que je te groupe 2 expressions que ça veut plus rien dire), mais bon, il serait quand même bien temps de traiter du sujet non. Parce que c’est pas tout ça mais Noël approche, et il reste des cadeaux à faire, donc si on pouvait éviter de perdre trop de temps dans des pérégrinations sans grande importance et aller à l’essentiel, j’ai des cadeaux à finir moi.

Ca y est j’suis perdu, poufpouf,  pourquoi je suis trop malin, ben car la peine de mort est justement le thème du billet d’aujourd’hui. Plus précisément, le thème du film que j’ai vu récemment, réalisé par le danois Bille August : Return to Sender (Death Row en français … va comprendre Charles). Nouvelle année arrivant oblige, j’insiste pas sur les blagues de brioche et j’enchaîne, le pitch.

Alors pour moi y a absolument aucun soucis pour passer un peu de temps tout seul avec cette dame dans une pièce sans fenêtre

Autrefois avocat d’assise (ce qui doit pas être funky tous les jours, vous le concèderez), Frank Nitzche (Aidan Quinn) gagne sa vie en vendant les correspondances qu'il entretient avec des condamnés à mort. Je vous l’accorde c’est pas joli-joli. Genre le mec, il se fait passer pour un vieux pote d’école ou quoi et boum, il se fait de l’argent sur le dos de pauvres hères. Avec un comportement comme ça, il aurait pas fait long feu dans Kohlanta. Depuis quelque temps, il est en relation avec Charlotte Cory (Connie Nielsen … la première fois qu’une codamnée à mort me donne une fracture rétinienne, putain de scandinaves tiens), une jeune femme qui va bientôt être exécutée pour le meurtre d'un enfant. Au fur et à mesure que Frank apprend à connaître Charlotte, il en vient à douter de sa culpabilité (tout ca parce qu’il tombe amoureux en faite), car il est loin d’être con et qu’il y a quand même de sérieuses zones d’ombre dans l’histoire. Il commence à mener seul son enquête (enfin seul, seul, Kelly Preston aka Mme Travolta, qui joue le rôle de l’avocate de Connie l’aide pas mal et lui met quand même bien la puce à l’oreille), mais le temps lui est compté et il ne lui reste que quelques jours avant qu’il ne soit trop tard... (la vache le suspense)

Petit thriller indé, ambiance "à peine trouvable", que même sur Internet c’est chaud, Death Row se pose là. Et c’est fort dommage car c’est plutôt un très bon film. L’intrigue est soit usé jusqu’à la corde. Des histoires de malheureux coincés dans le couloir de la mort, et qui, en plus, l’ont pas toujours mérité, c’est pas le premier … surtout sachant que moi perso, quoi qu’on ait pu faire dans sa vie, la peine de mort je comprend pas. On rendrait donc justice en faisant subir la même chose au coupable d’un meurtre et c’est normal. Qu’une poignée de bon citoyens jouent à Dieu tout puissant (ou Ted Bundy c’est selon) sous couvert de la bonne morale, ben ça c’est bon, on a le droit … mouais. Les coupables doivent être punis d’accord, mais qu’on s’accorde le droit de vivre ou de mourir d’une autre personne, quoi qu’il est fait, j’ai toujours penser qu’on ne valait alors pas mieux que lui. Je stope tout de suite mon passage militant, pas d’inquiétude, et je reviens au film. Donc je disais, d’accord, l’intrigue n’est pas super originale, mais au final, c’est hyper bien mené, et ça nous réserve quelques belles surprises régulièrement. Les acteurs sont plutôt tous très brillants, beaucoup de profondeur et de conflits chez chacun des personnages, qui nous amène vers une fin à laquelle, je dois bien l’avouer, j’étais loin d’avoir penser tout de suite. Les indices s’égrennent au rythme ou il faut, ce qui fait de ce petit film un excellent thriller, haletant et oppressant : un bon thriller quoi finalement. Un film américain et pour le coup vraiment à l’américaine mais réalisé par un européen, joué aussi par une européenne, ce qui apporte un petit charme au film (Connie Nielsen ne fait que rapporter un peu de charme au film, cf. la scène ou la donzelle se fait littéralement démâter par le ténébreux Aidan … enfoiré de Yankee tiens). C’est pas le film du siècle mais ça n’en reste pas moins excellent. Jetez vous dessus les yeux fermés, posez le dvd dans le lecteur (ou double clic sur le fichier que tu as téléchargé espèce de sale jeune) et va chercher bonheur. Un putain de bon thriller, bien trop méconnu à mon humble avis, qui tiens autrement mieux la route que certaines références du genre (tchut tchut pas de marque).




vendredi 16 décembre 2011

First Interview with SUPAFUH

Alors là, truc de dingue, on est entrain de vivre une révolution. J’me posterai devant un char, déguisé en chinois, sur la place Tienanmen que l’impact de l’image ne serait pas plus fort !!! "Pepsi Kola is thinking" est entrain de vivre un profond changement qui marquera autant l’histoire culturelle francaise que la victoire de Magalie Vaé lors de la Star Academy 5. Je poste aujourd’hui même ma première interview comme disent les américains (chez nous normalement c'est "entrevue" mais personne ne dit jamais ça ... excepté le magazine "presque pornographique mais admis quand même, au moins dans le train ou dans les WC" du même nom). Et pour commencer j’ai choisi un artiste orléanais, hyperactif, et une fois n’est pas coutume pour un fan de rock comme je le suis, j’ai choisi un artiste hiphop, le DJ/MC/producteur/bidouilleur bien charbonneux comme on aime : SUPAFUH. Enjoy !!!


En vrai je ressemble pas tout a fait à ça mais bon

PepsiKola : Oï Sieur Supafuh, on ne se connaît pas, tu te présentes steuplé ?

Supafuh : Bongour sieur Gillou (ah merde je suis démasqué … Excusez moi monsieur, je ne connais pas ce dénommé Jean Gillou, moi c’est Pepsi Kola) ! Je suis Supafuh, Le Vintager  car tout ce que je touche  rappelle des bons souvenirs, c’est mon but !  Je me considère tout d’abord comme un « producer », c'est-à-dire réalisateur de disques et directeur artistique. Tout ce que je fais, de la composition au mixage ne sont que mes instruments pour arriver à produire des bons disques, surtout en vinyle !

PK : Tu fais donc du rap, question bateau s’il en est, c’est quoi tes influences ?

S : Ah les influences sont nombreuses ! en tant que producteur, j’aime beaucoup Pete Rock, Imothep, Funk Mob, Jimmy Jay, DJ Premier, Mark The 45 king … en tant que Mcee, je suis vraiment attaché aux styles de Solaar, Fabe, Akh et Shurik’n, CL Smooth, Rakim, Guru…en tant que producer, Quincy Jones est un maître bien évidemment !

PK : Y a vraiment que du hips-hops dans ce que tu écoutes ?

S : oh non ! je suis très client des monolithes 80’s que sont MJ, Prince et George Michael. J’écoute aussi du Jazz, de la Soul et des musiques de film ! (Ah le bâtard, il aime même pas le wack’n’woll)

PK : Tes dernières réalisations / tes futurs projets ?

S : Alors, beaucoup de choses ! Je viens de terminer avec un duo de Mcee que j’aime beaucoup, les Maniaco-Lyricistes, un disque vinyle 6 titres nommé « Phatt Combo » qui sortira au 1er trimestre 2012. Du Hiphop positif et super « souple », tant leurs flows et textes passent tout seuls ! moi j’assure toutes les productions dans un style « phatt’n fresh » qu’on me connaît bien !
Je travaille également sur le projet de mon collègue Trublion,  son LP « Utopies en Ruine » dont j’assure la réalisation, mixage et pas mal de sons ! ça sortira courant 2012 aussi ! le premier clip « Chansons de Prison » est actuellement en rotation sur le Net !

Je viens aussi de finir l’écriture de mon deuxième LP « IL », je suis en phase d’enregistrement.
D’autres choses arrivent, notamment un EP Trip-Hop Instrumental avec DandyTeru chez BCR-Music… à suivre !

PK : Toujours question un peu bateau, tu racontes quoi sur tes dixes ?

S : Bonne question ! Ce qui m’anime est assez « rassembleur », pas dans le sens buzz ou opportuniste, mais dans le sens « universel ». Je tente d’aller du particulier au général, en parlant de grands thème : L’argent, l’envie, l’amitié, le temps, les rapports humains, la peur, le rapport au monde…Ma vision du Hiphop est plutôt globale : j’aime que le texte et la musique forment des couleurs, des ressentis… Etre compositeur et arrangeur me permet de raconter plus de choses par la Musique et moins par le texte, afin que tout se complète et soit digeste !     

PK : Comme tu peux le constater, si tu as lu un peu mon blog, j’aime bien la musique et j’aime bien
lire aussi, t’as des trucs à me conseiller en ce moment ?

S : En musique, je conseille vivement de s’intéresser aux indépendants qui développent des vrais univers assumés et couillus ! Je pense à Venom,  Dandy Teru, Beat Consortium, Pumpkin, Trublion, Wakos Music, Funk League…j’ai vraiment pris une claque avec l’EP du groupe « La Bande Magnétique » qui s’appelle « Herculéen » avec Hanifa Walidah et Kohndo notamment…c’est du très sérieux !
Niveau livre, je ne lis que des ouvrages didactiques…en ce moment je suis sur « les identités meurtrières » sur le conseil avisé de mon ami Trublion ! j’aime beaucoup !

PK : Non content d’aimer la lecture et la musique, de surcroît, j’aime aussi regarder des films dans le confort douillet de ma studette parisienne, tu me conseillerais quoi question 7e art ?

S : Oula..je suis tout à fait largué niveau cinéma, par manque de temps ! j’ai un rapport assez étrange au cinéma : au lieu de mater du  nouveau,  souvent je regarde un vieux film que j’adore ! Je suis très féru de Kubrik (je vois que nous sommes entre homme de goût, ça fait zizir), notamment Orange Mécanique ou Eyes Wide Shut…j’adore la première série de la Planète des Singes, Le Parrain, Star Wars, Tarantino…j’aime aussi le cinéma Français des 70’s et 80’s…rien de très pointu ni branché ahahah !

PK : J’ai pu constater que tu avais un côté un poil hyper actif musicalement parlant, car non content d’être un producteur/MC/DJ pour ta pomme, tu soutiens et travaille avec beaucoup d’autres gens, ça te laisse certainement peu de temps pour toi, mais tu l’occupes comment quand tu fais pas de musique ?

S : Hyperactif  je ne sais pas…c’est sur, j’aime beaucoup travailler,  j’aime comprendre, bâtir avec les artistes des univers musicaux. J’aime bien profiter du moment ou se font les choses, les vivre pleinement, leur donner du sens et de l’épaisseur…quand je ne fais pas de Musique, je joue à NBA 2k, Assassin’s Creed ou Wii Sport et surtout je passe du temps avec ma merveilleuse femme !

PK : Au final ça représente quoi pour toi la musique (question philosophique s’il en est, si tu as peur que ce soit trop long un plan détaillé suffira, de toute façon c’est pas pris en compte dans la moyenne) ?

S : Ahaha ! La musique pour moi, c’est un moyen de me connecter à l’inconscient des artistes avec lesquels je travaille. Une sorte de prétexte pour dépasser la banalité et la médiocrité intellectuelle  de nos vies moderne ! J’aime aussi le côté « nostalgique », que j’assume à 100%. Mes premiers émois musicaux se sont déroulés dans mon enfance et mon adolescence, devant un vinyle bleu de Pink Floyd, une cassette de MJ ou un cd du Wu-Tang…je tente de les revivre et les retranscrire dans mon Hiphop avec sincérité et passion !


PK : Le mot de la fin ?

S : Soutenez les indépendants ! Achetez leurs disques, aimez vos musiciens ! en France, le talent est absolument partout mais souvent dénigré ou simplement ignoré au profit de ce qui « buzze » !  

Merci à toi pour l’invitation !

Le maestro à pied d'oeuvre : mister Supafuh


Hey mec, c'est quoi ta chanson préférée pour …

  1. Te réveiller le matin : Caroline de Mc Solaar
  2. T’endormir le soir : BO de Traffic par Cliff Martinez
  3. Brûler le dancefloor : Last Night a DJ Saved my Life de Indeep (Ca c’est clair que ça fout sévèrement la merde)
  4. Conduire longtemps : Je ne conduis pas personnellement, mais pour les longs trajets : Album Dangerous de MJ
  5. Besogner de la gueuse : Ahah ! j’aime ton langage fleuri ! Je pratique l’amour sans musique, sinon ça me déconcentre, genre “j’aime pas la caisse claire” !!! (Et je suis bien d’accord avec ça, y a 2 choses que je sais pas faire en musique : le travail et le sexe !!! Dans les 2 cas, j’me laisse déconcentrer par la musique)
  6. Just says « I love U » : The Way I Love You de Nina Simone
  7. Chiller tranquilou en cabriolet, capote ouverte (et alors l’espoir fait vivre non) et Wayfarer (ça j’ai) sur le pif : Little Red Corvette de Prince
  8. Faire du sport : Don’t Sweat The Technique de Rakim
  9. Faire la BO de ta vie : Unfinished Sympathy de Massive Attack
  10. Faire office d’oraison funèbre : T.R.O.Y de Pete Rock & CL Smooth

mardi 13 décembre 2011

Drop Dead Sexy – Michael Philip

Alors alors, motivation de l’extrême. Je reprend, ou tout du moins tente de reprendre un rythme de croisière … non, c’est pas le terme juste, allez pas croire que je suis encore en vacances ou que je développe un mood comme celui-ci en ce moment. Disons que je cherche à reprendre un rythme de publication adéquat à mon ascension fulgurante dans les hautes sphères de l’intelligentsia blogosphérique parisiano-orléano-fertesienne. Je viens d’obtenir, à l’heure où je vous parle, le 1e Prix 2011 du meilleur blog de ma chambre. J’entends déjà les mauvaises langues persifler que de toute façon y avait pas de challenge, que j’étais tout seul sur le coup, tant en nombre de participants qu’en terme de jury. Bon je vous l’accorde, dans les 2 cas, je suis le seul, que ce soit pour concourir ou voter pour le meilleur de ma chambre. Mais bon à un moment, on a que ce qu’on mérite. A priori, je devais pas mériter grand-chose, sachant que je me trouve dans l’obligation d’inventer un prix quelconque que de surcroît je m’attribue … mais sans aucune triche ni pipage. J’ai soit énormément limité la population pouvant y prétendre à ce prix, et rien que pour ça je le mérite … enfin je crois.
Tout ça pour dire quoi ? Parce que bon l’onanisme autonombrilo-centré frénétique (en gros ça ça veut dire que tu te masturbes en pensant à toi-même … les cas les plus graves vont jusqu’à hurler leur prénom au moment orgasmique) ça va bien 5 minutes mais bon. Tout ça pour en venir au fait que dans très exactement 3 semaines, jour pour jour, « Pepsi Kola is thinking » aura un an. Il faut donc que je trouve un truc un peu choc pour fêter ça. En attendant, j’ai toujours pas le cul sorti des ronces, et il faudrait que je vous trouve de quoi alimenter votre infinie soif de connaissance … OK, là je me la pête grave, recentrons le propos, pouf pouf … Disons plutôt qu’il faut que je trouve un sujet un tant soit peu constructif pour vous occuper 10 ou 15 minutes au bureau entre la pause clope et le pit stop (une histoire de coups de frein et de traces de pneu, sans virer dans le vulgaire). Je tiens quand même à préciser que toute cette introduction aussi prétentieuse que confuse, c’est juste une farce. Ni moi ni ce blog n’avons aucune prétention. Il faut que ce soit dit. C’est juste que moi ça m’amuse de le faire. De surcroit j’ai quelques lecteurs à qui ça fait aussi plaisir de le lire (ça c’est ce qu’ils me disent), et ça fait beaucoup de bonheur dans mon cœur. Recentrage donc, mon intro du jour, c’est de la fausse prétention, un simple trait d’humour rien de plus. Moi et mon égo, on a pas besoin de ça, c’est pas notre genre, d’étaler notre culture et notre bon goût à la plèbe. Du bon goût, je sais pas si le film dont je vais vous parler en déborde mais bon à la limite, on s’en cague un peu.

Drop Dead Sexy est donc une comédie de Michael Philip de 2005, avec l’excellent acteur et ancien skater pro (là j’me la donne un peu mais y a pas longtemps que je le sais) Jason Lee ainsi que Crispin Glover (le daron de Marty Mac Fly), et quelques très bons seconds couteaux (Pruitt Taylor Vince, Lin Shaye, Joseph D. Reitman …) que je connaissais peu ou pas mais qui assurent, et une tripotée de damoiselles toutes plus érectiles les unes que les autres (Melissa Keller qui fait une morte tout a fait plaisante … oui je sais c’est malsain, et toutes ses copines : Audrey Marie Anderson, Diane et Elaine Klimaszewski qui semblent boire du stupre à la bouteille, Amber Heard pour qui j’ai entamé une reconversion professionnelle dans le domaine des pompes funèbres … non elle est pas morte mais mater le film aide à comprendre pourquoi).

Je vous l'accorde, cette photo n'a d'autre intérêt que le plaisir des yeux ... le mien entout cas, mais ça justifie mon propos et c'est vraiment une image du film en plus ... pour de vrai !!!


Rapide petit résumé de l’histoire : Frank a toujours eu des idées de grandeur et est persuadé d’être l’homme le plus chanceux de la planète. Pour tuer le temps et payer son loyer, il est mascotte/vendeur d’un magasin de voitures d’occasion. Il a un meilleur pote, Eddie, fossoyeur et peu simplet. Déjà jusque là, j’vois pas trop où il a de la chance mais bon. Spider, l'escroc du coin, leur offre une bonne opportunité de se faire de l'argent en livrant des cigarettes de contrebande. Chemin faisant, leur camion explose et nos 2 glands doivent maintenant 250 000$ de marchandise. Alors qu'ils se cachent de Spider chez la mère taxidermiste de Frank, un article de journal titre la mort de la femme de Tom Harkness, l'homme du plus riche de la ville. Les deux comparses élaborent un plan pour voler les bijoux de la défunte mais surprise, l'héritière fut inhumée sans bijoux (oui c'est vraiment 2 grosses tâches les 2) ! Que faire ? Ne lâchant pas prise, les deux lascars tentent alors de faire chanter M. Harkness pour obtenir une rançon contre la dépouille de son ex-petite moitiée.

Voilà le décor est planté. Une bonne comédie potache sur fond de film de gangsters. Encore un paquet de belles jeunes filles légèrement vêtue (des grosses radasses qui font du striptease mais bon devant tant de grâce, de seins potelés et de hanches rebondies, je deviens un peu poète … ou tout du moins j’essaie), vivantes ou mortes c’est au choix, du voyous aussi vides d’empathie et de générosité que les testicules de Sebastian Barrio (pour ceux et celles qui ne connaissent pas ce brillant personnage, c’est un acteur de film de genre un peu foufou, bien dénudé quand même option gros plans à la limite du chirurgicale) en fin de tournage, pourris jusque la moelle, teigneux et méchants, un multi millionnaire pas si clean qu’il n’y parait mais quand même pas si moche non plus, et au milieu de tout ça, nos 2 gros tazons, dont on ne sait pas trop, s’ils sont courageux, inconscients ou complètement con, mais y a sûrement un peu des 3.

Attention, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit, c’est pas le film du siècle, mais dans son genre, il n’a vraiment pas eu le succès qu’il méritait. Malgré quelques petites longueurs et tempo un poil poussif par moment, ça reste du très bon et malheureusement trop méconnu. L’idée de scénar est plutôt bonne (un peu prévisible mais carrément efficace), les acteurs carrément brillants, les dialogues cohérents et plutôt drôles. C’est pas un chef d’œuvre mais c’est une excellente comédie noire, récréative comme il faut. De quoi passer un bon petit moment pendant ces longues soirées d’hiver, entre un relent de foie gras aux figues de noël et en attendant le headache post nouvelle année. Notez que vous n’êtes ni obligé d’avoir bouffé comme un porc ou bu comme une outre à vinasse pour passer un bon moment avec ce petit joyaux méconnu de cinéma comique indé US.



lundi 5 décembre 2011

Movember Trip

Voilà un concept que je voulais vous présenter depuis un peu et qui est on ne peut plus d’actualité vu que j’en reviens juste, j’ai nommé : the Movember Trip. Formule mise en place depuis maintenant 3 ans avec ma sœur et son Sardis de petit copain, cela consiste à partir 4 ou 5 jours en vacances avec la moustache (quand tu es un homme. Si tu es une femme et que tu as toi aussi de la moustache, pour cette occasion, et pour cette occasion seulement, ça le fait grave).

Né sur la base de 2 grands principes qui sont : j’ai pas beaucoup de sous et j’aime la moustache.

Tout d’abord il est important de définir ce qu’on entend par le mois de Movembre (Movember pour les anglicistes). Ce n’est rien d’autre qu’un mot-valise, composé des mots moustache et november et dont le principe est assez simple, ce laisser pousser la moustache au mois de novembre. Ce mouvement, pour la petite histoire, aurait été lancé par un groupe d’Australiens d’Adélaïde en 1999. Cela consiste donc à se laisser poustache en novembre afin d’attirer l’attention sur certains thèmes masculins. Une fondation est même née en 2004 pour lever des fonds et sensibiliser l’opprobre aux problèmes typiquement masculins comme certains cancers (de la prostate par exemple). Pour notre voyage, on garde le principe pileux mais point de revendication ou de militantisme. Non, non, nous c’est seulement un voyage au mois de novembre avec la moustache.

3 grands principes à notre voyage :

-          Il faut porter la moustache toute la durée du trip, si tu es un garçon bien sur, pour les filles c’est facultatif. Si tu es une fille, il faut tout de même que tu supportes de traîner avec des moustachus.
-          Le billet d’avion doit coûter moins de 100€
-          Ce même billet d’avion ne peut être réservé au maximum que 15 jours avant le départ.

Le principe c’est donc qu’on sait jamais trop où on va partir et ça c’est plutôt cool. Ce voyage avait été initié en 2009, quand je suis arrivé sur Paris. Au départ, on devait aller rendre visite à des popains qui habitait à l’époque dans la banlieue de Londres. Vacances arrêtées au taf, on recontacte nos popains au moment de réserver le train et là bim, ils nous apprennent qu’ils avaient zappé et que du coup ils n’étaient plus dispo ce week-end là. A 15 jours de nos vacances, on prend un coup de sang et on se décide à regarder tous les sites de vols low cost pour se barrer quand même.

On a atterrit comme ça 5 jours à Stockholm et c’était bien chouette. Sorte de Venise scandinave, de l’eau partout (le bateau fait parti des transports en commun de ville comme le bus ou le tramway). De chouettes musées (Wasa, Skansen, etc.), une vieille ville bourrée de charme et de petite ruelle à arpenter tranquillement, au sud, les quartiers « chauds », au nord les quartiers d’affaires et commerçants. Y a largement de quoi faire si on a une petite semaine de glandouille.

L’année suivante, on a un peu forcé le destin (et donc dérogé à une de nos règles de base mais bon c’est notre concept on en fait bien ce qu’on veut) et on est cette fois ci parti à Helsinki (comme ça ça nous permettait de voir mon popain Pedro). De surcroît on avait emmené la popine Danette, et un fois encore c’était très cool. A mi chemin entre la culture scandinave et slave, ça m’a moins marqué architecturalement parlant mais les finnois sont adorables et là aussi, sur un grand week-end ou un petite semaine, largement de quoi faire … sachant que Tallinn est à 1h30 de ferry, ça fait une journée de plus qu’on peut occuper (nous on a préféré se retourner le cerveau la veille d’y aller et du coup de se lever à 13h30, soit, beaucoup trop tard).

Cette année, on rêvait un peu de soleil et de baignades. On se disait que la Sicile ou le Maroc, ben c’est là qu’on voulait partir. Mais on se pressait pas trop pour prendre les billets, qui étaient donc bien trop élevés. Réunion de crise : non mais ça va pas du tout, on fait n’importe quoi avec notre concept de la mort là les gars, on recentre direct, on attend mi novembre et on verra bien !!! Cette année, on est donc parti (et on vient juste de rentrer … et ça fait chier) à Krakow (prononcer « Cracouf ») en Pologne. Ville que je vous conseille fortement car très belle, animée et pas chère. Même moi j’avais le sentiment d’être riche. Les polonais semblent froids au début, mais ils sont en général très accueillants … mais quand même pas toujours … kassdédi à la patronne du bar chez qui on a éclusé 2 bouteilles de vodka et quelques bières (à 3 c’est pas mal, surtout entre 17h30 et 19h30) qui nous a confirmé à notre départ qu’elle aimait pas trop les français …  Haha … Conasse va !!! Attention, même avec l’anglais dans certains coins c’est chaud de communiquer (notamment avec la conasse précédemment citée).

Je vous encourage donc à ne surtout pas hésiter à utiliser et user ce concept jusqu’à la corde. En novembre on se fait toujours chier au taf, les vacances sont loin, il fait un temps de chiottes, les gens restent chez eux … quoi de meilleur donc qu’un petit trip dans des contrées inconnues en arborant fièrement une belle moustache. Enjoy dudes !!! Encore un billet sans chronique mais ça va viendre, j’ai pas mal de trucs sous le coude je vous fait ça gentiment pas de soucis.