lundi 29 août 2011

The Mist – Frank Darabont

Défi lancé par Kékile, tout ça parce que c’est son anniversaire. Genre, il semble normal à la demoiselle que j’écrive un pamphlet pour la célébration du jour de sa naissance. Comme je suis un sacré compétiteur doublé d’un élégant gentleman, je m’exécute. Et pourtant, elle a même pas dit « Même pas cap ». Mais j’accepte le défi. Bon heureusement pour moi, j’avais un peu d’avance. Quelques dixes/liv’/flims mais pas de concert, j’ai pas les sous d’y aller tout le temps. A ce sujet, j’aimerai vous rappeler un billet précédent ou je lançais le PepsiKolathon… A vot’bon cœur m’sieurs, dames !!!

Bon alors le sujet, je l’ai. Mais l’inspiration ??? Ben là moyen pour le coup. D’aucun diront que mon cerveau marche au ralenti aujourd’hui, ceci étant dû à un abus de chair, samedi dernier. En même temps c’est pas tous les jours qu’on fait la fête avec des bons copains qu’on avait pas vu depuis des années (pour certain plus de 10 ans). Ca faisait donc beaucoup de toast à porter. A cela s’ajoute le fait que j’ai toujours trouvé (surtout dans ce genre d’occasion) qu'un gobelet plastique, quand tu as soif, ça semble souvent trop petit. Mais vous me connaissez maintenant, Pepsi Kola est malin comme un singe, en arrêtant là toute comparaison de ma personne avec notre lointain cousin. Je dirais même avec assurance que je suis, je pense, encore plus malin qu’un singe (je mange avec des couverts, porte des pantalons et épouille rarement mes congénères), et, étant de ce fait loin d’être un con, j’ai cherché et trouvé un subterfuge au manque de contenance de mon gobelet. J’ai bu le punch directement au pichet !!! Efficace !!! Je me suis donc couché très tard et fortement alcoolisé, j’ai donc mis mon corps et mon cerveau à rude épreuve et aujourd’hui lundi : bordel de merde j’ai la tête dans l’oignon. Mais comme je le disais en début de cette chronique, je suis un homme de défi donc parlons peu, parlons bien, un collègue m’a prêté The Mist. Faut que je vous en parle.

Passage obligé, maintenant, vous l’aurez compris, le pitch (je sais plus je vous l’ai déjà fait la blague avec le pain brioché en sachet fourré à la confiture de fruit mais qu’on dirait que y a que du sucre ou pas ?). À Bridgton, dans le Maine, l'artiste David Drayton, sa femme Stephanie, et leur fils Billy, âgé de huit ans, doivent se réfugier dans la cave de leur maison au bord du lac pour s'abriter d'un violent orage. Le lendemain matin, ils constatent l'ampleur des dégâts et remarquent qu'une épaisse brume s'avance sur le lac. David et Billy partent en ville en compagnie de Brent Norton, leur voisin, afin d'acheter des provisions. Une fois à l'intérieur du supermarché, ils remarquent un nombre important de voitures de police passant dans la rue et un vieil homme, Dan Miller, surgit soudain pour les prévenir d'un danger se cachant dans la brume. Voyant la brume avancer et entendant un hurlement, Ollie Weeks et Bud Brown, les responsables du magasin, ferment les portes du supermarché. À l'extérieur, un brouillard épais fait qu'il est impossible d'y voir à plus d'un mètre.
Vous vous souvenez que je suis un sacré ramier, partisan du moindre effort, et ben ouais le pitch c’est un vague copier coller de Wikipedia. En même temps je peux apporter quoi à ceci. Tout y est, c’est concis, précis et ça met l’eau à la bouche (façon de parler hein bien sur, The Mist ne donne pas faim particulièrement, même s’ils sont dans un supermarché …).


Vous allez dire que je me répète mais moi j’ai trouvé que c’était un putain de film. Non je ne vis pas au pays des Bisounours mais j’ai pris le parti de ne vous parler majoritairement que des choses qui m’ont vraiment plu. J’ai déjà pas le temps de les chroniquer toutes les choses qui m’ont plu. Donc j’évite de vous parler de ce que j’ai pas aimé (même si ça peut arriver). Recentrage, The Mist : une perle. Réalisé avec un budget assez faible et dans un temps record (6 semaines de tournage), The Mist a sa place parmi les très bons films fantastiques. 3e adaptation au cinéma d’un écrit de Stephen King par Frank Darabont (après Les Évadés en 1994 et La Ligne verte en 1999), The Mist a un charme particulier dans la culture fantastique de notre époque, c’est pas ultra sanglant ou gore, mais plutôt un espèce de huis clos malsain et oppressant, mêlant monstres lovekraftiens et peur de l’inconnu. Ce film est aussi une critique assez juste de nos société souvent trop puritaine et aveuglé par un brouillard de préjugés et de lieux communs. C’est également une analyse assez juste de ce que peut être l’évolution d’un groupe d’être humain face à l’inconnu et au danger, sans cadre sociétal, sans règle, sans loi. Il oppose d’un côté les rationnels, prudents et réalistes, mais aussi justes et empathiques, aux fanatiques religieux. Je partage avec King et Darabont ce point de vue sur la religion : un habile subterfuge inventé par l’homme, pour expliquer à ses congénères ce qui n’est encore pas justifiable, scientifiquement prouvé ou au moins prouvable. Darabont nous montre bien dans ce film, l’évolution des comportements de notre troupe, des changements de pensée radicaux qui peuvent survenir. Sorti dans une Amérique plus puritaine que jamais, gouverné par Bush, une critique juste et intelligente. On regrettera le manque de charisme de l’acteur principal par moment, mais dans l'ensemble il est crédible et surtout, pour une fois, c'est pas un super héro. Et que dire de la flopé d’excellent second rôle (Marcia Gay Harden en leader religieux fanatique et est à couper le souffle). Personne n'a de pouvoir magique, ou n'est capable de tuer un ours à mains nues. Des vrais gens de la vraie vie, ce qui est d'autant plus flippant.

Alors, on range le Nouvel Obs, Telerama et Studio, qui n’ont pas aimé le film (et qui sont des journaux prétentieux et élitistes, en règle général) et on jette un œil à ce film qui est vraiment intéressant. Et la fin (que je ne vous raconterais pas, pas d’inquiétude) est un grande claque dans la gueule à tous les frileux, bien nihiliste mais intelligente, comme j’aime.

A mon hume avis ce film est clairement une réussite, qui assume tout a fait son statut de film de monstre, limite série Z, tout en transcendant avec talent les codes du genre .

jeudi 25 août 2011

23 août 2011 - Hot Water Music + Make Do and Mend – Nouveau Casino

Alors là c’est ce que j’appelle de l’actu de dernière minute. On dira ce qu’on voudra, je suis une grosse couleuvre, que je procrastine comme une sale catin dès que je peux mais là, merde, une chronique d’un concert, 2 jours après le dit concert, je suis on ne peut plus réactif … Qui a dit "pour une fois." ???

Ah ouais, c’est comme ça que vous le prenez. Mais moi si je veux, demain, j’vous fait des chroniques sur des trucs pas du tout du moment … Bon d’accord, je fais toujours des chroniques sur des trucs sortis depuis des mois, voir même des années … voir même des siècles, eu égard à ma dernière chronique littéraire (dit comme ça, ça claque non ??? Je fais des chroniques littéraires … comment j’me la pête !!!). Tout ça, tout ça, ça nous ramènera pas Mike Brant, et surtout ça raconte que de très loin tendance pas du tout, cette bonne petite soirée concert au Nouveau Casino. Je vous l’accorde, mon introduction du jour est assez peu inspirée, mais je vous répondrais alors ce que Napoléon avait répondu à ses généraux, la veille de la bataille de Waterloo, entre la poire et le fromage … d’ailleurs vous remarquerez la propension du peuple français à se faire gouverné par des personnes de petite taille, extrèmement nerveuses, issus de l’immigration, ce qui malheureusement ne les rend pas plus tolérants, et surtout compétents … enfin … La réponse de Napoléon (qui comme tous les latins pur souche, corses de surcroît, avait le sang chaud) à ses généraux, disais je, avant qu’une fois encore je ne m’interrompe moi-même, la veille de la Grande bataille de Waterloo, ces fameux généraux qui lui signalaient qu’ils allaient sûrement pas être au mieux face aux anglais et à leurs Alliés, manquant d’organisation et de cohésion (le principe de plan de formation professionnelle étant encore assez vague à l’époque) et oubliant quelque peu nos amis à casque à pointe venant de Prusse (oui oui les Prussiens), je cite donc : « Mais je vous emmerde mes p’tits potes, c’est qui qui commande ici. Va falloir voir à pas trop me marcher sur les noix les gars, c’est moi le chef et, de part le fait, je fais tout qu’est ce que je veux » (vous constaterez d’ailleurs les lacunes grammaticales du petit Empereur corse, je suis désolé, je déforme pas, je relate). Soit, d’accord mon introduction est pourrie, vous m’en voyez désolé mais je fais ce que je peux.

Revenons à nos moutons donc. Car en ce mardi soir, nul n’est question de bagarre, a part dans le pit. Ce soir, accompagné de Ginger Balls, qui avait fait le déplacement de sa Sologne profonde, et de la charmante Léna, qui avait elle fait le déplacement de sa Bavière profonde, ce qui est pire, vous en conviendrez, nous sommes allez voir une chouette soirée concert, proposé par 2 orchess' étatsuniens : Make Do and Mend et surtout Hot Water Music (en vedette américaine, terme on ne peut plus à propos dans ce cas).

Le rendez vous est pris à 19h15, devant l’entrée, n’étant qu’à 10 petites minutes à pied du club, je me permet donc d’être en retard, et on finit par se retrouver tous dans la queue aux alentours de 19h30, horaire d’ouverture des portes, mais on poireaute une dizaine de minutes de plus, l’orga étant encore plus en retard que moi. Une binouze, une clope dans l’aquarium (en compagnie du batteur de HWM et du chanteur guitariste de MDaM) et c’est au Make Do and Mend d’envoyer la purée, ce qu’ils font d’une main de maître. Bon, je vous l’accorde, la première chose qu’on note c’est que les petits gars de West Hartford, Connecticut, ont du beaucoup écouter Hot Water Music et plus généralement les prod' du label No Idea. Après, ils profitent de la surprise et on passe un super moment, les compos sont léchées mais sans chichi, ça joue avec ses couilles juste ce qu’il faut pour que ce soit classe et non vulgaire (un grattage de couille distinguée durant une partie de polo du dimanche AM à Windsor plutôt qu’un ponçage de bollocks vulgaire sur le parking de Speedy de Charleville Mezière un samedi soir de rodéo tuning … si ça vous permet de situer en quoi j’estime que jouer avec ses couilles ça peut être classe). J’ai adoré, et je suis même reparti avec leur compact disc (HWM, il me manque plus grand-chose, je leur ai déjà donné plein de sous). 45 minutes de pop punk mélancolique ou de punk rock emo, comme vous voulez, mais classe, grosses guitares dehors, basse tourbillonnante et grosse voix rocailleuse : LA CLASSE (comme LE Big Mac comme on dit en France et qui amuse tant Samuel et John) !!!

Après un cours entracte, nécessaire à la mise en place et au line check, un morceau de musique mariachi retentit dans le petit club de la rue Oberkampf. Ils sont là grands, beaux et forts (sauf le bassiste … enfin il est là mais pas très grand ni très beau, par contre très fort … à la basse). En plus, j’suis content car l’ancien batteur est de retour. Presque 20 ans qu’ils sillonnent le monde pour nous réjouir de leur punk rock catchy en diable, ultra efficace, des mélodies et contre champs de fou, des dieux en quelques sortes (bon il y a bien eu une petite pause au milieu mais on ne leur en tiendra pas rigueur). Non peut être pas non plus, mais des putains de bons musiciens avec lesquelles chaque disque, chaque concert, est un régal du début à la fin. Et même si ce soir, ils m’ont un peu déçu ça reste quand même un putain de gig. Mais ouais je reste quand même un poil sur ma faim. Déjà, ils ont joué tout juste une heure rappel compris, ils ont joué beaucoup soit du tout neuf tout neuf, soit du très vieux, et sont passés un peu à côté de leurs gros tubes. Et puis bon, moi un concert de Hot Water Music sans God Deciding, c’est forcément un moins bon concert de Hot Water Music, tellement ce morceau est pour moi le tube ultime, celui que n’importe quel groupe de musique un tant soit peu rock’n’roll rêve de composer, sinon c’est que c’est vraiment des gros naze et je les enverrais directement en exil à Sainte Hélène pour revenir ce à quoi nous faisions allusion en début de chronique (et blam je te recase le lien introduction/chronique, tardivement soit, mais tout vient à point à qui sait attendre). Bon ils en auront joué quand même du tube, du sing along mais pas suffisamment à mon goût.

Comme d’hab’ au Nouveau Casino, serveuses plutôt jolies (et agréables en plus et ça c’est pas toujours le cas), bières très chères et pas bonnes (comme toujours), un chouette public plutôt nombreux pour un mois d’août et 2 putains de bon groupes. Quand je serais grand, j’voudrais être punk rocker américain !!!

mardi 16 août 2011

Dracula - Bram Stoker

En général, la littérature que j’appellerai classique (avant le XXe siècle quoi), c’est pas trop mon fort. Bien sur j’en ai lu mais plus souvent sous la menace que par plaisir. Et quand je pouvais y couper, j’me privais pas. Le bac de français, par exemple, où j’ai eu plus de chance qu’un vietnamien de marcher sur un mine, en ne tombant pas sur un texte issu d’une des 3 ou 4 œuvres complètes, toutes classiques (ambiance Zadig et Voltaire de Micromégas … les noms sont pas dans le bon ordre mais j’suis pas loin), que je n’avais bien évidemment pas lu. J’aurais été quelque peu dans l’embarras si j’avais du expliquer comment le personnage principal évoluait au cours de l’histoire ou un truc du genre. Ma note n’a pas été brillante pour autant (attention, j’étais plutôt bon élève mais extrêmement fainéant … ce qui a finalement pas beaucoup changé) mais à ma décharge, j’avais pas spécialement bosser les autres textes non plus pour le bac de français.

Mais je m’égare me direz vous. Une fois encore, je vous répondrais que bordel ça reste quand même mon blog et que je fais bien ce que je veux, et que, si j’ai pas envie de parler du bouquin que j’ai lu dans cette chronique je fais encore ce que je veux. Ce blog est un espace despotique protégé où je fais tout qu’est ce que je veux. Que si l’envie me prend de ne vous parler que de mes dernières vacances dans l’Eure, j’aime pas trop les climats chauds et on dira ce qu’on voudra mais 15 jours à Evreux, c’est quand même grosse vente de bonheur … C’était ça ou Charleville-Mézières. On a les vacances qu’on mérite … Bon là nous sommes bien d’accord que c’est une plaisanterie. J’suis même pas sur que des gens vivent dans cette ville. Les habitants d’Evreux, c’est comme les vampires, ça existe pas !!! BLAM !!! Aaaaah la douce mélopée de la grosse bâche dans ta bouche, toi, espèce de sale sceptique qui ne rêve que d’une chose : que mes pérégrinations introductives d’une de mes chroniques ne me mène pas au sujet à traiter. !!! Comment j’vous moutrave comme il faut, ambiance offrande de rêve à qui mieux mieux, je vous prouve qu’il est possible de parler de mon oral du bac de français comme introduction logique à l’un des pilier de la littérature fantastique, oserai je même, de toute la culture horrifique : c’est pas pour me la pêter mais ouais, j’ai lu Dracula de Bram Stocker. Et comme un peu d'humour ne fait pas de mal (et que le dessin est crédité en dessous) :


As usual le pitch (vous vous souvenez hein, quand on parle de pitch, il ne s’agit pas de brioche fourrée à la confiture de fraise. C’est un mot un peu technique synonyme de scénario … Comment ? Scénario c’est chaud encore ? L’histoire quoi en faites, mais tout en prenant garde à ne pas révéler trop de passages clef, pour que vous ayez encore un peu de plaisir à le lire) : … alors là, après une parenthèse pareil j’suis sur que toi, oui là, au fond, qui discutait avec ta voisine, ben tu sais plus de quoi je voulais parler. C’est la dernière fois hein, la prochaine fois, c’est molestage de parties génitales aux barbelés rouillés et vinaigre de vin, j’espère que c’est bien clair dans la tête de tout le monde ??!?!!?

Où en étais je ??? Ah oui, le pitch donc (nan franchement la pipelette du fond, j’ai déjà expliqué « pitch » donc ça va maintenant) : Jonathan Harker, clerc de notaire londonien, se rend dans les Carpates pour régler la vente d'une maison dans la campagne anglaise. Mais il est loin de se douter de ce qui l'attend. Après un voyage un poil chelou durant lequel les gens à qui il raconte où il va ne cessent de se signer et de le mettre en garde, Jonathan arrive au château du comte Dracula. Assez rapidement, Jonathan se pose des questions sur les étranges habitudes de son hôte : leurs entretiens ont toujours lieu la nuit, Dracula le laisse prendre ses repas seul et lui interdit certains coins du château. Jonathan sent le coup fourré (là on note quand même qu’il est un peu con, après toutes ces mises en garde) et finit un peu par se douter que ça risque d’être tendax  que le comte le laisser rentrer à Londres. Londres, où Jonathan a laissé Mina, sa fiancée, qui est sans nouvelles et qui se meurt d'inquiétude. Afin d'occuper ses journées, car c’est quand même bien connu que les bourgeoise de l’époque branlaient tout de même pas grand-chose, elle passe beaucoup de temps avec son amie Lucy (à rien foutre entre nous soit dit). Mais cette dernière souffre d'une étrange maladie, qui, malgré tous les efforts du Dr Seward, ne semble pas vouloir la quitter. Le Dr Seward décide alors de faire appel à l'un de ses amis, éminent spécialiste des problèmes de ciboulot, le Dr Van Helsing. C’est ce bon docteur hollandais qui va mettre au jour les raisons de cette étrange maladie ... car en tant que citoyen batave, les yeux rouges et les cernes sous les yeux ça le connaît un peu, rapport à la culture botanique riche (et qui dit fleurs dit pollen et donc yeux rouges) de son pays.
Que dire ??? Ben c’est un super bouquin mais pas facile. Le côté littérature classique, langage soutenu, peut rebuté un peu, mais n’oublions pas que c’est ce bouquin là qui à créer le mythe. La forme narrative est un peu déroutante au début, ce n’est qu’une succession d’extraits de journal intime des différents protagonistes, de correspondance entre eux. Ca parait un peu chaud au début, y a des flashbacks, on te parle 2 fois de la même période mais avec 2 point de vues différents … Au final, ça permet de mieux comprendre chacun des personnages, et ça créée un rythme propre à ce livre, plutôt original, et qui vous tient bien en haleine jusqu’au bout. Toi, en tant que lecteur, tu as donc un point de vue d’ensemble que ne possède aucun des acteurs de l’histoire, c’est un peu toi le patron quoi. Et c’est le fondement de toutes les histoires de vampires. Sans Dracula pas de Twillight, ce qui, je vous le concède ne m’aurait pas gêné outre mesure, mais qui aurait bien tracassé tous les pensionnaires du samedi après midi de la rue Keller (LA rue de Paris ou tu trouves toutes les fringues gothiques de tes rêves, si tel est ton rêve, et où donc traînent tous les satanistes de 16 ans … et où il m’arrive de traîner à moi aussi car y a 2 ou 3 shops de sneakers dans les environs). Sans ce bouquin, nous aurions donc été épargné par cette invasion de néo romantiques mous, à tendance gothico suicidaire, mais ça notre bon vieux rouquin de Bram Stoker (il était irlandais et comme aurait dit mon daron, qui est un grand homme de lettres à sa manière « celui là, un fagot de plus et il brûlait ») ne pouvait pas le prévoir. Moi perso, j’lui en voulais déjà pas avant, et après avoir lu ça, je lui en veut encore moins. Au final, toute cette histoire pour moi ne tourne qu’autour d’une affaires de couleur de cheveux, car ma popine Alexane, qui m’a prêté cet ouvrage est clairement très nettement moins irlandaise mais au moins tout aussi rousse que Sieur Stoker. Les hasards de la vie font parfois bien les choses.




Pepsi Kola

vendredi 12 août 2011

No Future… (by Ginger Balls)

Je sais pas toi, mais moi je trouve qu’il y a quand même un sacré laisser-aller dans la scène punk-rock…
Wooooohlaaaaaa… j’t’entends déjà vociférer : « mais qu’est-ce qu’il vient nous les briser avec le punk-rock ? »
Relaxe toi, Rouya ! Déjà, t’es pas obligé de te farcir la suite… Tu sais quoi ? Si t’en à rien à braire du punk-rock, je t’invite amicalement à aller te préparer des spaghettis carbonara, ça entretiendra tes poignée d’amour qui plaisent tant à ta bourgeoise (je t’assure, elle me l’a confié récemment dans un soupir post coïtale !!!).
Et puis aussi, et dans la mesure où le pote Pepsi  m’a ouvert en grand l’accès à son intimité blogale toute de rose vêtue, je vais pas me gêner pour l’entacher de bonnes grosse traces de cambouis et donc, en faire qu’à ma tête…

T’es encore là ? Ok, alors trêve de bavardage, revenons-en à nos chiens maigres de punks à camions qui puent le diesel.
Sérieux, ça fait combien de temps qu’un disque de punk rock t’a filé le gourdin à toi ?
Moi, perso, ça fait une paye. Pas la moindre raideur depuis des lustres. Rien, nada, whalou ! Y m’faut ma dose de pilules bleues. Sans déconner, ça fait belle lurette que le sang a déserté mes corps spongieux bitaux.  Le monstre du Loch Ness a disparu, on le reverra plus de sitôt !
J’ai pas la moindre légitimité pour juger la scène punk-rock, tu me diras, et d’ailleurs ça n’engage que moi, hein ! Mais le fait est que ça doit bien remonter à plus de 20 piges le premier diksse de pounque-rauque que j’ai acheté avec mes petites économies d’adolescent et que depuis, c’est dans ce style que je me suis procuré l’immense majorité des skeuds qui composent ma collec’. Donc, même sans vouloir faire le fatigué de la vie, j’en ai vu défiler quelques-uns, des groupes pour qui « Hey, Ho, Let’s Go » ça voulait dire quelque chose !
Et qu’on se mette bien d’accord toi et moi : je suis pas là pour faire le snob genre : « ouééé naaaan franchement le dernier Beastie Boys il est pas terrible, quoi ! » (Ça fait bien de citer les Beastie Boys dans le milieu du punk rock) ou pour me livrer à une quelconque forme d’onanisme en dissertant de ce qui est punk ou pas, genre ‘Green Day font-ils du punk ?’
Bref, en général, j’suis même bon public et j’accueille avec pas mal de bienveillance ce qui me tombe dans les cages à miel. Mais là, bordel de merde, je trouve que la production de ces dernières années est particulièrement pauvre et  peu inspirée !
 J’attends pas d’un groupe qu’il ré-invente le fil à couper le shit, tu me diras. Nan, du tout, d’ailleurs y’a pas matière non plus à révolutionner le monde du ‘poum-tchak-poum-poum-tchak’… 
C’est p’t’être que je suis tout connement passé à autre chose, je sais pas après tout…
J’ai l’impression, en fait, comme je te disais, que les ‘acteurs’ de la scène punk-rock passent leur temps soit à disserter de ce qui est punk ou ce qui devrait l’être, soit à l’inverse à élaborer des plans marketing bien huilés pour s’acheter une aura de stars du rock. Et qu’ils en oublient, dans les 2 cas, d’écrire des vraies bonnes chansons…
Faut pas oublier que dans punk-rock, bah il y a rock… Et oué mon créteux ! Punk-rock, ça veut rien dire… pas plus que Grunge ou Stoner… Tout ça c’est du rock n’ roll, hérité d’Eddie Cochran ou Bill Haley (n’en déplaise à je ne sais quels  puristes qui pensent  avoir tout compris parce qu’ils étaient là dans les années 80, qu’ils ont connus D.I. ou Youth Brigade, et qui peuvent pas saquer les rockers… Bref, je digresse).
Ecoute ‘London Calling’ de The Clash. C’est un album mythique tout simplement  parce que c’est une putain de collection de tubes. Tu crois que Strummer et Jones, ils se sont posé la question de savoir si c’était dans l’esprit de leur 1er album ou pas, si c’était suffisamment punk ? Bullshit ! ‘London Calling’ c’est un putain d’album de rock.
Comme je te disais plus avant, t’as l’impression maintenant que les mecs sont prisonniers d’une pseudo-éthique et qu’ils osent pas sortir des codes inscrits sur les tables de lois punk-rock HxC ; ou alors qu’ils calculent pour vendre des chiées de skeuds tout en essayant de garder un côté un peu vénère, un peu rebelle, quoi … Pfffff, comme si on pouvait encore vendre des chiées de disques !
Au départ, ils faisaient pas ça pour vendre des galettes les gaziers ; en ça c’était un peu subversif. A la base, c’était plus un mode d’expression, voire de contestation dans l’Angleterre Thatchérienne (bon d’accord, les Sex Pistols c’était du marketing. Ok, passons…). C’était plus un mouvement sociologique qu’un style musical et qui, surtout, portait le sceau d’une certaine contre-culture ! Sans se la péter musicologue de mon tié-quar, j’ai envie de dire « mais merde, quoi  : The Clash, Minor Threat, Bad Religion… sans être spécialement politisé non plus, ça avait du sens ! » c’était pas de la roupie de sansonnet ! Et par ailleurs, c’était pas renfermé sur soi-même. J’suis pas sûr que t’aurais eu un poster de Bob Marley dans ta chambre d’étudiant si y’avait pas eu The Clash, tu vois…
Aujourd’hui, le punk-rock, c’est une putain d’attitude ! Manchette de tatouage, barbe, la casquette de Papy René, la chemise à carreaux, le jean moule-burnes, etc… : la voilà la panoplie…
Putain de hipsters !
T’as vu la gueule de la contre-culture aujourd’hui ?
Mais à la limite, que mon punk rocker soit une fashion victime, je m’en cogne un peu. Après tout, Paul Simonon lui aussi confectionnait ses frusques avec une attention toute particulière.

Pour en revenir au problème, aujourd’hui,  j’ai l’impression d’entendre toujours le même disque fait par les mêmes mecs.
J’ai passé du temps dans des festoches dédiés à la musique un peu agressive, genre Groezrock, etc… bah sur 2 jours, t’as l’impression d’être dans ‘un jour sans fin’… tu sais le truc qui recommence à l’infini… Le même son, le même rythme binaire… Pis surtout le même folklore… Et vas-y que je te fais 3 morceaux et que je me mets à hurler : ‘Circle Pit’, ‘Circle Pit’ !!!
Bah non mec, je vais pas faire la ronde !  Merde, lâche moi les burnes… Est ce qu’on peut s’éviter 40 fois les mêmes codes sur 40 concerts ?
 En soi, j’ai rien contre les ‘circle pits’, les ‘wall of death’ ou autres manifestations d’affection douceâtre du genre. C’est le systématisme qui m’inquiète… le côté : « voilà ce qu’il faut dans un concert de punk-rock ou de Hardcore qui se respecte »… Sauf que dans mon esprit, le côté punk, c’est justement de faire le contraire de ce qu’on attend de moi… Le côté ado attardé assumé, quoi. Fuck you attitude. Je fais comme j’ai envie…
Tu veux un exemple ? Fugazi ! Pas de pogo aux concerts de Fugazi ! Pas de merchandising aux concerts de Fugazi ! Pas de set-list aux concerts de Fugazi ! Ça veut dire pas de spectacle bien huilé et répété comme à l’usine. Et même, depuis un bon moment : pas de Fugazi aux concerts de Fugazi : ça tourne plus !
Punk’s not dead ? Bah si, je crois. Depuis que Fugazi est mort…
Bref, naïvement, je pensais que l’état d’esprit punk, c’était l’inverse d’une mode. Me suis fourré le doigt dans l’œil jusqu’au trou de balle !
Tu la veux, la dernière mode : la guitare sèche. Le punk rocker a découvert qu’il aimait Johnny Cash. Alors là, sers-toi,  j’peux t’en filer une brouette de ‘wanabee Mike Ness’, pis ça plaira à ta meuf…
Faut dire que ça fait cool aussi d’avoir des racines folk ou country… Sauf qu’il a jamais entendu parler de Woody Guthrie ou Pete Seeger, mon punk rocker avec ses beaux tatouages sur le bras…
En fait, ça doit se vendre mieux ces temps-ci, la guitare sèche. Tu comprends, c’est cool de faire de la musique qui crie, mais pour en bouffer… Alors vaut mieux essayer de plaire aux bergères. Et on va faire une bonne grosse promo sur Facebook et Twitter. J’te parlais y’a pas longtemps de marketing bien huilé... (Tiens, au passage, je te recommande une thèse à lire sur le net sur la question : ‘The Answer is the Eco-system’, faut se la fader en anglais, mais ça vaut le coup !)

Tu sais quoi ? Le punk-rock, pour autant que ça ait existé, c’est désormais une scène ‘morte’ dans le sens qu’elle est passéiste : un style codifiée à l’extrême, qui tourne en rond et dont les vieilles gloires sont édifiées au rang d’icônes. C’est devenu super conservateur. Sans surprise. Ça veut pas dire qu’il y a pas des trucs bien, mais juste que tu sais d’emblée à quoi t’attendre. Un peu comme le film de boules du samedi soir…
Plus musicalement, un peu à l’instar de la scène Blues… Sauf que la scène Blues me semble maintenant plus assumer ce côté zique du passé, sans toutefois refuser une légère évolution vers des tendances plus modernes (Clutch, Oxbow, Left Lane Cruiser, Scott H. Biram, etc…).
Alors, comme pour le Blues (qu’est un style musical en soi pour lequel j’ai beaucoup de respect), dans le punk-rock, ceux qui m’intéressent le plus ce sont ceux qui le pratiquent par besoin. Pas par envie. Sans se poser de question, par plaisir de jouer, dans le respect de la culture qui y est liée mais sans craindre de s’en dédouaner.
Par exemple, comme quand les Burning Heads sortent ‘Opposite’ et ‘Opposite 2’. Paradoxalement, pour moi c’est ce qu’ils ont fait de plus punk et comme par hasard de plus inspiré depuis pas loin de 10 ans, n’en déplaise à tous les fans de la première heure qui leur ont craché dessus pour ça. Avec tout l’immense respect que je leur dois, quand ces gaziers recyclent leur recette hardcore mélo de base, ils m’ennuient. Quand ils pondent un album de la trempe d’’Opposite 2’, ils sont clairement à mon sens, le groupe de rock le plus passionnant de France.

Plus simplement, quels sont les derniers groupes à avoir secoué tes noix de coco, mec (ou tes trompes de Fallope, meuf) ?
J’entends par là, of course, dans ce qu’on peut considérer comme étant plus ou moins issu du punk rock (Et au niveau international, bien sûr… En France j’en parle même pas, à part Ravi qu’est clairement en haut du panier)… ?
En ce qui me concerne : Hot Water Music, At The Drive In, Refused…  C’était y’a plus de 10 ans ! Je trouve qu’Against Me! trace son chemin en se dédouanant de pas mal de codes. Dans le HxC : Verse, Have Heart, The Ghost Of A Thousand m’ont fait grimper la bestiole. Problème : sont tous out. RIP, les mecs!
Je suis certain aujourd’hui qu’il y a plus d’espace de liberté et de spontanéité dans le metal et ses dérivés - également une scène codifiée à l’extreme - que dans la scène punk-rock HxC, et pourtant je suis pas spécialement un fan de metal.

Bon allez, ça suffit. Je détiens aucune vérité et te goure pas, mon pote, je suis pas en train de faire un sermon. En plus, j’sais même pas si on est potes…
T’en penses ce que t’en veux de tout ça… Déjà, t’as été courageux de me lire jusqu’à la fin, vu que je suis pas certain que ce monologue un peu vain ait fait avancer le débat. Et puis si t’es un peu futé, t’auras mis en évidence tous les paradoxes de mon argumentaire…
Mais puisque le blog de l’ami Pepsi sert à publier ses impressions et ses humeurs, et qu’il accepte les squatteurs, j’vais pas me gêner pour participer…

Ginger Balls.

Ginger Balls is in da place

Je vous l'avais promis, vous l'attendiez tous ... Je vous laisse avec mon popain Ginger Balls. Il a l'air un peu aigri comme ça, mais c'est un gentil garçon qui dit plein de choses vraies (du moins avec lesquelles je suis bien d'accord), et en plus il écrit bien mon popain !!! Régalez vous ...

mercredi 10 août 2011

I need a dollar and some holydays

Vous me le réclamiez depuis plusieurs semaines. J'en profite que mes vacances sont dans longtemps : étant célibataire non chargé de famille, je suis prioritaire en rien, et je prendrais donc mes vacances d'été, cette année, à cheval sur septembre et octobre. Ce qui fait quand même drôlement loin alors que moi, j'ai envie de ça :



La voici donc ma surprise, une magnifique illustration Paint dont j'ai le secret. Allez, c'est bien pour vous faire plaisir hein ... (et oui je sais mes pieds ne sont pas de la même taille mais j'ai fait au mieux. J'aimerais vous y voir vous dessiner avec une souris)

lundi 8 août 2011

Les Egouts de Los Angeles – Michael Connely

Aujourd’hui c’est la chronique que j’intitulerai chronique du ramier. Je ne m’égarerais pas dans de sempiternelles pérégrinations comme dans chacune des chroniques que je fais d’ordinaire sur ce blog. Un popain m’a fait remarqué il y a peu qu’en faite, dans mes chroniques ce qui traite du sujet à proprement parler tiens en 4 lignes. En gros que 90% de mes chroniques sont du flan. Je m’insurge … en faite non je m’insurge pas du tout, c’est vrai et je l’assume. J’me dis que si vous vouliez lire de vrais chroniques vous ne perdriez pas votre précieux temps à lire ma prose, et vous iriez lire du vrai journalisme.

Evitez Télérama et Rolling Stones et préférez leur Télé 7 Jours ou Paris Match, c’est moins pointu je vous l’accorde, mais c’est aussi moins prétentieux et bien pensant. En faite non oubliez Télé 7 Jours et Paris Match, si ce n’est pour admirer le décolleté vertigineux de Claire Chazal. Et quand on parle de journalisme, on pense immédiatement à Michael Connely (ou pas d’ailleurs). Maître incontesté du polar américain, il est bon de savoir que ce charmant monsieur avant d’écrire des livres, était chroniqueur judiciaire réputé au Los Angeles Times, ce qui me fait dire que sieur Connelly n’est pas que con. Et par le plus heureux des hasards (et aussi parce que c’est moi qui écrit ces chroniques et que donc je développe l’intro dans le sens que je veux pour arriver à mes fins), Michael a bien senti au début des nineties que c’était justement loin d’être un con et qu’il devrait être plus ou moins capable d’écrire un vrai livre, avec même pas d’image dedans. En 1992, parait donc Les Egouts de Los Angeles, le premier polar du monsieur. On y découvre un de ses personnages récurent : Hieronymous « Harry » Bosch. Ancien inspecteur du LAPD, muté à la criminel d’Hollywood, en représailles d’une résolution un peu musclé d’une affaire de meurtre en série.

Le pitch (pas celui que tu mets dans ta potche … encore que écrit sur une feuille A4, plié en 4, ça tient easy dans une poche arrière de blue jeans) : Près de deux ans après avoir résolu l'affaire du Dollmaker, le célèbre inspecteur Harry Bosch reprend du service après une nouvelle affectation au commissariat de West Hollywood et découvre dans un égout le cadavre d'un de ses anciens compagnons de guerre. La victime était un rat de tunnel, unité militaire américaine pendant la guerre du Viêt Nam. Bosch est ainsi amené à enquêter sur de mystérieuses attaques de banques, tout en essayant de protéger un jeune témoin de l'enfer de la rue.
Et ce bon vieux Harry Bosch est un putain de personnage. Impulsif et borné, solitaire, doté d’un flair de chien d’arrêt, il aime les femmes, le jazz et l’alcool. Un vrai flic à la Clint Eastwood mode l’Inspecteur Harry. Quelle étrange similitude de prénom, à croire que tous les Harry sont des flics bornés mais efficaces. Je me demande même qu’est ce qui se passe si un Harry veut faire coiffeur ou dentiste. Il doit sûrement être renié par sa famille au mieux. Mais bon merde, mettre à mal volontairement une telle logique, il mériterait la mort par sodomie au verre pilé … En gros un personnage principal cliché dans ce genre mais tellement à sa place. Et le côté torturé et irrévérencieux ne nous fait apprécier le personnage que mieux.

Les personnages secondaires, l’enquête, le script, rien à jeter. Connelly n’a pas un style littéraire ultra novateur, mais le scénario de ce premier volet est une tuerie sans nom. Intelligent, plein de finesse et de rebondissement, juste à bon rythme, … la classe !!! J’suis peut être un peu con, mais j’ai été incapable d’anticiper les évènements et de comprendre l’histoire plus vite que le héro. L’auteur rythme la distribution de clés pile comme il faut pour nous tenir en haleine du début à la fin. J’ai dévoré le bouquin (un bon machin de plus de 500 pages en format poche, ecrit petit et sans image) en moins de 3 jours, ce qui est bon signe. Une vraie douleur de sortir le nez de mon livre. Ouvrage que je recommande donc chaudement. Et j’ai attaqué le second volet, il y a peu, « La Glace Noire », et ben ça rigole pas non plus. Jetez vous donc à corps perdu sur la littérature du petit monsieur, il me semble que ce n’est que du bon. Et pour une mise en bouche, Les Egouts de Los Angeles semble tout indiquer : succulent, j’ai même commandé du rabe. Chronique du ramier donc que j'imaginais au début courte et efficace et finalement non, comme d'habitude. Je vous dirait bien que je suis désolé tout ça mais je le suis pas donc je dis rien.