lundi 8 août 2011

Les Egouts de Los Angeles – Michael Connely

Aujourd’hui c’est la chronique que j’intitulerai chronique du ramier. Je ne m’égarerais pas dans de sempiternelles pérégrinations comme dans chacune des chroniques que je fais d’ordinaire sur ce blog. Un popain m’a fait remarqué il y a peu qu’en faite, dans mes chroniques ce qui traite du sujet à proprement parler tiens en 4 lignes. En gros que 90% de mes chroniques sont du flan. Je m’insurge … en faite non je m’insurge pas du tout, c’est vrai et je l’assume. J’me dis que si vous vouliez lire de vrais chroniques vous ne perdriez pas votre précieux temps à lire ma prose, et vous iriez lire du vrai journalisme.

Evitez Télérama et Rolling Stones et préférez leur Télé 7 Jours ou Paris Match, c’est moins pointu je vous l’accorde, mais c’est aussi moins prétentieux et bien pensant. En faite non oubliez Télé 7 Jours et Paris Match, si ce n’est pour admirer le décolleté vertigineux de Claire Chazal. Et quand on parle de journalisme, on pense immédiatement à Michael Connely (ou pas d’ailleurs). Maître incontesté du polar américain, il est bon de savoir que ce charmant monsieur avant d’écrire des livres, était chroniqueur judiciaire réputé au Los Angeles Times, ce qui me fait dire que sieur Connelly n’est pas que con. Et par le plus heureux des hasards (et aussi parce que c’est moi qui écrit ces chroniques et que donc je développe l’intro dans le sens que je veux pour arriver à mes fins), Michael a bien senti au début des nineties que c’était justement loin d’être un con et qu’il devrait être plus ou moins capable d’écrire un vrai livre, avec même pas d’image dedans. En 1992, parait donc Les Egouts de Los Angeles, le premier polar du monsieur. On y découvre un de ses personnages récurent : Hieronymous « Harry » Bosch. Ancien inspecteur du LAPD, muté à la criminel d’Hollywood, en représailles d’une résolution un peu musclé d’une affaire de meurtre en série.

Le pitch (pas celui que tu mets dans ta potche … encore que écrit sur une feuille A4, plié en 4, ça tient easy dans une poche arrière de blue jeans) : Près de deux ans après avoir résolu l'affaire du Dollmaker, le célèbre inspecteur Harry Bosch reprend du service après une nouvelle affectation au commissariat de West Hollywood et découvre dans un égout le cadavre d'un de ses anciens compagnons de guerre. La victime était un rat de tunnel, unité militaire américaine pendant la guerre du Viêt Nam. Bosch est ainsi amené à enquêter sur de mystérieuses attaques de banques, tout en essayant de protéger un jeune témoin de l'enfer de la rue.
Et ce bon vieux Harry Bosch est un putain de personnage. Impulsif et borné, solitaire, doté d’un flair de chien d’arrêt, il aime les femmes, le jazz et l’alcool. Un vrai flic à la Clint Eastwood mode l’Inspecteur Harry. Quelle étrange similitude de prénom, à croire que tous les Harry sont des flics bornés mais efficaces. Je me demande même qu’est ce qui se passe si un Harry veut faire coiffeur ou dentiste. Il doit sûrement être renié par sa famille au mieux. Mais bon merde, mettre à mal volontairement une telle logique, il mériterait la mort par sodomie au verre pilé … En gros un personnage principal cliché dans ce genre mais tellement à sa place. Et le côté torturé et irrévérencieux ne nous fait apprécier le personnage que mieux.

Les personnages secondaires, l’enquête, le script, rien à jeter. Connelly n’a pas un style littéraire ultra novateur, mais le scénario de ce premier volet est une tuerie sans nom. Intelligent, plein de finesse et de rebondissement, juste à bon rythme, … la classe !!! J’suis peut être un peu con, mais j’ai été incapable d’anticiper les évènements et de comprendre l’histoire plus vite que le héro. L’auteur rythme la distribution de clés pile comme il faut pour nous tenir en haleine du début à la fin. J’ai dévoré le bouquin (un bon machin de plus de 500 pages en format poche, ecrit petit et sans image) en moins de 3 jours, ce qui est bon signe. Une vraie douleur de sortir le nez de mon livre. Ouvrage que je recommande donc chaudement. Et j’ai attaqué le second volet, il y a peu, « La Glace Noire », et ben ça rigole pas non plus. Jetez vous donc à corps perdu sur la littérature du petit monsieur, il me semble que ce n’est que du bon. Et pour une mise en bouche, Les Egouts de Los Angeles semble tout indiquer : succulent, j’ai même commandé du rabe. Chronique du ramier donc que j'imaginais au début courte et efficace et finalement non, comme d'habitude. Je vous dirait bien que je suis désolé tout ça mais je le suis pas donc je dis rien.

6 commentaires:

  1. c'est bon on va pouvoir spammer les articles de pepsikola! ccooool
    nono

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  2. Sachant que je suis averti par mail à chaque nouveau commentaire sur ma boite perso, merci de spammer mais pas trop. Quant à toi cher Nono, prend garde à ton fondement, je te rappelle que tu m'a convié à un heureux évènement dans un mois, si tu veux que je ne te fasse pas honte en ressortant quelques dossiers oubliés, datant de notre vie communautaire au pays de Braveheart ...

    Pepsi Mollah (qui poste en anonyme lui aussi y a pas de raison)

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  3. Le commentaire sans nom:
    Ouais cooool, on peut commenter!
    Anonyme.

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  4. J't'ai rodave Mademoiselle F.M.

    Pepsanonyme

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  5. Ma rigueur journalistique me pousse à livrer ce commentaire pour émettre une légère quoi qu’essentielle correction orthographique : le nom de l'inspecteur et néanmoins héros de ce polar est Hieronymous Boch, comme le peintre batave, et non Botch qui, comme chacun sait est le patronyme d'un jovial groupe de HxC metal.

    G.B.

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  6. Vérification faite c'est Bosch et pas Botch ou Boch.

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