jeudi 25 août 2011

23 août 2011 - Hot Water Music + Make Do and Mend – Nouveau Casino

Alors là c’est ce que j’appelle de l’actu de dernière minute. On dira ce qu’on voudra, je suis une grosse couleuvre, que je procrastine comme une sale catin dès que je peux mais là, merde, une chronique d’un concert, 2 jours après le dit concert, je suis on ne peut plus réactif … Qui a dit "pour une fois." ???

Ah ouais, c’est comme ça que vous le prenez. Mais moi si je veux, demain, j’vous fait des chroniques sur des trucs pas du tout du moment … Bon d’accord, je fais toujours des chroniques sur des trucs sortis depuis des mois, voir même des années … voir même des siècles, eu égard à ma dernière chronique littéraire (dit comme ça, ça claque non ??? Je fais des chroniques littéraires … comment j’me la pête !!!). Tout ça, tout ça, ça nous ramènera pas Mike Brant, et surtout ça raconte que de très loin tendance pas du tout, cette bonne petite soirée concert au Nouveau Casino. Je vous l’accorde, mon introduction du jour est assez peu inspirée, mais je vous répondrais alors ce que Napoléon avait répondu à ses généraux, la veille de la bataille de Waterloo, entre la poire et le fromage … d’ailleurs vous remarquerez la propension du peuple français à se faire gouverné par des personnes de petite taille, extrèmement nerveuses, issus de l’immigration, ce qui malheureusement ne les rend pas plus tolérants, et surtout compétents … enfin … La réponse de Napoléon (qui comme tous les latins pur souche, corses de surcroît, avait le sang chaud) à ses généraux, disais je, avant qu’une fois encore je ne m’interrompe moi-même, la veille de la Grande bataille de Waterloo, ces fameux généraux qui lui signalaient qu’ils allaient sûrement pas être au mieux face aux anglais et à leurs Alliés, manquant d’organisation et de cohésion (le principe de plan de formation professionnelle étant encore assez vague à l’époque) et oubliant quelque peu nos amis à casque à pointe venant de Prusse (oui oui les Prussiens), je cite donc : « Mais je vous emmerde mes p’tits potes, c’est qui qui commande ici. Va falloir voir à pas trop me marcher sur les noix les gars, c’est moi le chef et, de part le fait, je fais tout qu’est ce que je veux » (vous constaterez d’ailleurs les lacunes grammaticales du petit Empereur corse, je suis désolé, je déforme pas, je relate). Soit, d’accord mon introduction est pourrie, vous m’en voyez désolé mais je fais ce que je peux.

Revenons à nos moutons donc. Car en ce mardi soir, nul n’est question de bagarre, a part dans le pit. Ce soir, accompagné de Ginger Balls, qui avait fait le déplacement de sa Sologne profonde, et de la charmante Léna, qui avait elle fait le déplacement de sa Bavière profonde, ce qui est pire, vous en conviendrez, nous sommes allez voir une chouette soirée concert, proposé par 2 orchess' étatsuniens : Make Do and Mend et surtout Hot Water Music (en vedette américaine, terme on ne peut plus à propos dans ce cas).

Le rendez vous est pris à 19h15, devant l’entrée, n’étant qu’à 10 petites minutes à pied du club, je me permet donc d’être en retard, et on finit par se retrouver tous dans la queue aux alentours de 19h30, horaire d’ouverture des portes, mais on poireaute une dizaine de minutes de plus, l’orga étant encore plus en retard que moi. Une binouze, une clope dans l’aquarium (en compagnie du batteur de HWM et du chanteur guitariste de MDaM) et c’est au Make Do and Mend d’envoyer la purée, ce qu’ils font d’une main de maître. Bon, je vous l’accorde, la première chose qu’on note c’est que les petits gars de West Hartford, Connecticut, ont du beaucoup écouter Hot Water Music et plus généralement les prod' du label No Idea. Après, ils profitent de la surprise et on passe un super moment, les compos sont léchées mais sans chichi, ça joue avec ses couilles juste ce qu’il faut pour que ce soit classe et non vulgaire (un grattage de couille distinguée durant une partie de polo du dimanche AM à Windsor plutôt qu’un ponçage de bollocks vulgaire sur le parking de Speedy de Charleville Mezière un samedi soir de rodéo tuning … si ça vous permet de situer en quoi j’estime que jouer avec ses couilles ça peut être classe). J’ai adoré, et je suis même reparti avec leur compact disc (HWM, il me manque plus grand-chose, je leur ai déjà donné plein de sous). 45 minutes de pop punk mélancolique ou de punk rock emo, comme vous voulez, mais classe, grosses guitares dehors, basse tourbillonnante et grosse voix rocailleuse : LA CLASSE (comme LE Big Mac comme on dit en France et qui amuse tant Samuel et John) !!!

Après un cours entracte, nécessaire à la mise en place et au line check, un morceau de musique mariachi retentit dans le petit club de la rue Oberkampf. Ils sont là grands, beaux et forts (sauf le bassiste … enfin il est là mais pas très grand ni très beau, par contre très fort … à la basse). En plus, j’suis content car l’ancien batteur est de retour. Presque 20 ans qu’ils sillonnent le monde pour nous réjouir de leur punk rock catchy en diable, ultra efficace, des mélodies et contre champs de fou, des dieux en quelques sortes (bon il y a bien eu une petite pause au milieu mais on ne leur en tiendra pas rigueur). Non peut être pas non plus, mais des putains de bons musiciens avec lesquelles chaque disque, chaque concert, est un régal du début à la fin. Et même si ce soir, ils m’ont un peu déçu ça reste quand même un putain de gig. Mais ouais je reste quand même un poil sur ma faim. Déjà, ils ont joué tout juste une heure rappel compris, ils ont joué beaucoup soit du tout neuf tout neuf, soit du très vieux, et sont passés un peu à côté de leurs gros tubes. Et puis bon, moi un concert de Hot Water Music sans God Deciding, c’est forcément un moins bon concert de Hot Water Music, tellement ce morceau est pour moi le tube ultime, celui que n’importe quel groupe de musique un tant soit peu rock’n’roll rêve de composer, sinon c’est que c’est vraiment des gros naze et je les enverrais directement en exil à Sainte Hélène pour revenir ce à quoi nous faisions allusion en début de chronique (et blam je te recase le lien introduction/chronique, tardivement soit, mais tout vient à point à qui sait attendre). Bon ils en auront joué quand même du tube, du sing along mais pas suffisamment à mon goût.

Comme d’hab’ au Nouveau Casino, serveuses plutôt jolies (et agréables en plus et ça c’est pas toujours le cas), bières très chères et pas bonnes (comme toujours), un chouette public plutôt nombreux pour un mois d’août et 2 putains de bon groupes. Quand je serais grand, j’voudrais être punk rocker américain !!!

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