lundi 20 février 2012

Le billet dur de tonton Mitch


Hello les zozos,

Est ce que vous aussi vous sentez cette odeur putride et pestilentielle (présidentielle?)??






Je vous rassure, ce n'est pas ces quelques relents provenant de notre nuit de la Saint Valentin, mais bien l'annonce officielle que Napoléon version Omega Beta est de retour...

Que les Prussiens se tiennent à carreaux, Môssieur is back pour de nouveaux délires afin que vous tous, bande de français, soyez le plus heureux possibles...



Carla, Prozac et Rock'n'Roll... que le pire gagne !!!


Même si PepsiKola et moi on ira pas pour cause de vacances mouarff (Pepsi Kola : même si moi vacances ou non je vote pas, je m’intéresse trop à la politique pour me rendre aux urnes) : PENSEZ A VOTER, mais souvenez-vous juste de quelques trucs, comme ça, l'air de rien....

FAITES VOTRE CHOIX ...


 (Pepsi Kola : Pas de méprise, il ne nous adresse aucunement un salut nazi, il tient seulement à nous signifier jusqu'où il est aujourd'hui dans la panade. "Putain, on est à 2 mois et demi des élections et je suis dans la merde jusque là !!!")

Tonton Mitch

Comme promis ...

... je vous laisse avec Tonton Mitch !!!

jeudi 16 février 2012

What worries me is the professionalism of everything.

Quoi de mieux que cette citation d'Irvine Welsh pour introduire la révolution qui arrive. Nouvelle que tu vas pas y croire tellement c'est ouf. "Pepsi Kola is thinking" va devoir faire évoluer sa présentation car le comité de rédaction (oui j'me la pête carrément) accueille en son sein un nouveau membre, après Ginger Balls, j'ai nommé : Tonton Mitch !!! Ce coquinou nous régalera (plus régulièrement que moi espérons le) de ses petits commentaires acerbes sur l'actualité en photo. En tant que bon rédac' chef, despote comme il se doit, je me garderai quand même un droit de réponse, t'inquiètes. Je le connais suffisament pour pas lui laisser les clés sans surveillance, pas folle la guêpe.

Ca porte donc le nombre des intervenants sur cet espace d'expression libre et subjectif (manquerait plus qu'on deviennent justes et impartiaux en plus) à 3, on peut maintenant parler d'équipe !!! Une sorte de Dream Team 92' de la blogosphere à n'en point douter ...


Je vous l'accorde, j'aurais préféré une équipe comme celle qui suit mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a ...

mardi 14 février 2012

Mangez le si vous voulez – Jean Teulé


C’est la crise les mecs. La vraie, la dure, ils arrêtent pas de nous rabattre les oreilles avec ça, jusqu’au dégoût presque. Rien que voir ou entendre ce bon dieu de mot me fait instantanément vomir dans ma bouche. Alors je vous le concède j’ai l’estomac taquin, et vomir n’est pas un problème pour moi. J’ai jamais psychoté là dessus comme bon nombre de mes amis. J’arrive même à me faire régurgiter sans rien faire, je vous l’avais déjà dit, j’suis un peu chochote sur certains points. Mais bon là n’est pas le propos. Perso la crise, je trouve que c’est surtout un bon prétexte pour nous la mettre bien à l’envers, comme savent si bien le faire nos politiques. Et là y a pas de bord qui tienne, de droite comme de gauche, quand il s’agit de sodomiser jusqu’à la garde la population qu’ils régentent, ils s’entendent plutôt bien. Qu’on se le dise, Pepsi Kola fait de ce lieu un espace politique aussi. Et comme l’a passablement gloussé Napoléon Sarkozy dans son intervention de dimanche en 15, « Il faut arrêter que n’importe qui dise n’importe quoi n’importe comment ». Amen !!! Il faut bien lui accorder que dire « n’importe quoi n’importe comment » doit se faire en respectant une certaine logique, des règles établies, ce qu’ils se tuent à faire, lui et son équipe. 

Entre Chantal Brunel, député UMP, qui souhaite « rassurer les français sur toutes les migrations de populations qui viendraient de la Méditerranée. Après tout, remettons-les dans les bateaux ! » (à mais voilà une solution efficace, pourquoi pas les jeter par-dessus bord en leur coulant préalablement les pieds dans le béton, ça règlerait le problème) et Xavier Darcos, ministre de l'éducation, qui dévoile son idée la « plus novatrice tu meurs » pour réduire les coûts salariaux en Maternelles, en arrêtant de faire « passer des concours bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches » (c’est vrai que leur rôle éducatif est vraiment mineur, c’est bien connu entre 3 et 6 ans, on est de profond demeurés n’ayant besoin de rien d’autres qu’un mouchoir pour conserver son sable doux) ou encore, et là c’est une de mes préférées, Nora Berra, secrétaire d’Etat à la santé, qui conseille aux « personnes les plus vulnérables », dont les « sans-abri », « d’éviter de sortir [...] en cas de grand froid ». Celle là est vraiment magnifique vous en conviendrez, c’est vrai quoi, au moins qu’ils n’oublient pas de mettre leur manteau Gucci en laine d’alpaga. On croit rêver, mais on est obligé d’avouer que quand il s’agit de dire n’importe quoi n’importe comment, la majorité présidentielle sait y faire.

Roulements de tambour messieurs dames, voici ma phrase d'accroche : et on est pas à l’abris qu’un de ses 4, l’actuel gouvernement nous conseille le cannibalisme pour lutter contre la faim. Quelle meilleure introduction (là vous pouvez pas le voir mais vraiment je jubile grave) que le cannibalisme pour vous parler du bouquin d’aujourd’hui. A quand tu me vois comme ça, on dirait pas, mais j’ai lu « Mangez le si vous voulez » de Jean Teulé. La brioche fourrée :

« Comme ces canards à la tête tranchée, il court encore ! ». Alain de Moneys, jeune bourgeois aimé de tous et tout juste élu à l'unanimité conseiller municipal du village voisin de Beaussac, n'est pas encore au bout de son chemin de croix dans les ruelles de Hautefaye en cet après-midi du 16 août 1870. Sa pendaison ? Ratée. Les branches du cerisier n'étaient pas assez solides. Sa crucifixion chez le  maréchal-ferrant ? Ecourtée, par l'appel d'une tournée générale, malgré des phalanges de doigts de pied coupées à la tenaille. Son écartèlement dans la halle aux grains ? Manqué, même si ça l’a laissé salement amoché. Le bûcher aura finalement raison de celui qui s'apprêtait à partir à la guerre mais qu'un incroyable quiproquo transforme en «Prussien» face à une foule déchaînée. Au point de finir sur des tartines badigeonnées avec sa propre graisse !!! Et c’est tiré d’un fait divers de l’époque romancé par Jean Teulé, qui est connu pour sa plume intelligente à l’humour noir ravageur. Plus de 600 personnes impliquées seulement une vingtaine condamnées, dont 4 à mort par la guillotine, sur la place du village, mais c’est toute une communauté qui s’est donné la main pour lui fracasser la tronche à grand renfort de rondins et autres fourches, alors même que bon nombre d’entre eux profitaient allègrement des largesses du jeune notable.

Voilà un bouquin dérangeant. Incroyable de cruauté, arriver au bout est une véritable épreuve de force, enfin pour être précis, il faut le cœur drôlement bien accroché, mais ça se lit à toute vitesse, au rythme des différents lieux de l’horreur. Ca fait bien réfléchir sur ce à quoi l’être humain est capable (si l’histoire du monde ne vous suffisait pas entre l’esclavage, la colonisation, le IIIe Reich, les divers génocides …), et où peut entraîner l’hystérie collective. Âmes sensibles s’abstenir, vraiment, les faits relatés y sont abominables, et le livre est pas mal troublant, car à tous les bien pensants qui en tant de guerre auraient forcément été résistants, et bien non, ça n’arrive pas qu’aux autres comme les accidents de voiture ou la paternité. N’est pas Guy Môquet qui veut.


mercredi 1 février 2012

Burning Heads / Dead to Me / The Traders – La Bellevilloise – 24 janvier 2012


Oui je commence 2012 en en branlant pas une. 2 malheureux billets pour janvier, c’est une honte !!! Et j’ai honte mais malgré tout j’ai quand même bien envi de t’adresser un message qui est le suivant :

CHHHHHHHHHHHHHHHHUUUUUUUUUUUUUUUT !!!

Ce qui va faire plaisir à Sardis, à n’en point douter, car il faut savoir que c’est une de nos allocutions favorites. Vous essaierez vous aussi, un bon gros « chut » des familles bien placé fait toujours son petit effet. Je vous le conseille particulièrement dans les endroits légèrement bruyants mais aussi où vous connaissez tout le monde afin de s’assurer qu’aucune réaction trop violente ne puisse être suscité. Revenons à nos moutons et donc au fait que je suis un ramier. Je viens de passer un an à t’expliquer que je n’étais qu’une fieffée couleuvre, que moins j’en fais, mieux je me porte. Alphonse Allais, grand homme de Lettre (avec un L majuscule siouplé) français, qui était aussi drôle que normand, ce qui n’est pas peu dire, a défini mon fonctionnement : « Ne remet pas à demain ce que tu peux faire après demain ». La procrastination n’est pas qu’un défaut, c’est surtout un mode de vie. Et puis tu devrais pas trop te plaindre surtout aujourd’hui que je m’y colle. Que tu viennes gueuler quand je poste rien pendant 15 jours (comme cela vient de se passer), je ne peux que m’incliner et m’y mettre. Mais te mettre à braire au moment ou justement je prends la plume (attention, je te vois venir avec tes gros sabots et ton humour grivois, si j’en venais à te dire que j’aurais bien besoin de me la faire tailler, tu y vois bien ce que tu souhaites). Et ce nouvel article pour la meilleur des causes : celle du punk rock et des copains. Du punk rock, ben c’était un peu le thème de la soirée, et des copains ben y en avait pas mal donc c’était chouette.

En ce mardi soir pluvieux, je rejoins mon popain Djodjo (et de un) qui non content d’aimer la guitare et le rock’n’roll, habite à moins de 5 minutes à pied de la Bellevilloise. Un verre d’épine plus tard (Jean Louis était là lui aussi), on se dit qu’il est plus que temps de se rendre à cette belle soirée de musique à guitares velues. Petite clope avec Dudu aka l’ingé son des BH, on rentre et j’ai juste le temps d’attraper une binouze pour Djodjo, Dudu et moi (une chacun t’inquiète) avant que The Traders ouvre la danse.

Power trio lyonnais de pop punk acidulée mais quand même avec une voix dans le froc. Et bien excellente surprise. C’est parfois rythmiquement  des fois un peu limite (« ah ouais ce break là tu finis comme ça ?? ») mais c'est bien trouver un défaut et commencer par ça. Sinon ça a la pêche, c’est fun mais quand même vénère et putain de bordel de merde le petit moustachu à la guitare et au chant ça rigole pas. Grosse grosse voix, une chouette découverte.J’ai drôlement hâte de revoir ça avec un peu plus de répète et de scène dans les pattes parce que déjà là ça roxe. Petite mention spéciale au fameux moustachu sus nommé, qui m’a gratifié d’un câlin lorsque je lui ai confié que j’étais très très fan de sa voix. Qui a dit que les punk rockers n’étaient que des brutes épaisses, avides d’alcool et de stupre ? Le punk rock est Amour.

Petit pause, retrouvage et taillage de bavette avec le reste des Burning, notamment mon keupain Teumy aka Bender qui, non content d’être technicien avec ces messieurs, fait aussi de la guitare avec votre serviteur dans Mismeasure of Man. Anecdote qui mérite d’être soulevée car bien que nous jouions dans le même groupe, vu ce qu’on répète ces temps ci, ben y avait une paye qu’on s’était pas vu et ça fait plaisir.

Viennent ensuite les Dead to Me. Comment résumé cela en un mot ? Américain !!! Voilà tout est dit, on parle de punk rock, ils sont américains et signés sur FatWreck, de fait, ils défoncent un cul. C’est vénère comme il faut, en même temps ultra mélodique. Tout est super maîtrisé, on voit que la scène est un terrain de jeu qu’ils ont parfaitement dompté. Du bonheur … quand, comme moi, tu aimes le punk rock bien entendu. Même mon popain Djodjo, qui, sans y être réfractaire, n’est pas ce qu’on appelle un fan de ce genre musical, passe une super soirée. Que demande le peuple.



Re pause, rencontrage d’autres popains (Lélène et Simon, Vince Baxtou, j’ai aperçu Shelvis de loin, etc…). Puis arrive le moment fatidique pour les vieux brisquards d’Orléans (hey comme moi). Et ben dans la lignée de cette soirée fort sympathique : un putain de concert. Les BH sont en grande forme (Pierre, pour un mec qui avait mal au dos il s’est bien donné comme il faut) et nous régalent d’un grand moment de musique. On passe par toute la discographie, du tout neuf au très vieux, du hardcore mélo à l’ancienne au reggae rock que Joe Strummer n’aurait pu renier. Ca joue vite, fort et précis. Tomoï est plutôt remonté derrière sa batterie et nous régale de quelques bons mots dont il a le secret. Et de surcroît ça joue fort longtemps. On est parti vers minuit, la faim commençant à nous tenailler les boyaux avec Djodjo, ça faisait bien 1h20 qu’ils étaient sur scène. Une fois n’est pas coutume, les Burning Heads nous prouvent, s’ils avaient besoin de la faire, qu’ils ont quand même furieusement la classe.


Crédit : le copain Alfred Foto from Orlinz la chaude



Première sortie pour moi à la Bellevilloise, super lieu, bières chères mais ça va, serveuses agréables et souriantes en plus d’être jolies, 3 putains de très bons groupes. Encore une belle soirée tiens !!!