mercredi 1 février 2012

Burning Heads / Dead to Me / The Traders – La Bellevilloise – 24 janvier 2012


Oui je commence 2012 en en branlant pas une. 2 malheureux billets pour janvier, c’est une honte !!! Et j’ai honte mais malgré tout j’ai quand même bien envi de t’adresser un message qui est le suivant :

CHHHHHHHHHHHHHHHHUUUUUUUUUUUUUUUT !!!

Ce qui va faire plaisir à Sardis, à n’en point douter, car il faut savoir que c’est une de nos allocutions favorites. Vous essaierez vous aussi, un bon gros « chut » des familles bien placé fait toujours son petit effet. Je vous le conseille particulièrement dans les endroits légèrement bruyants mais aussi où vous connaissez tout le monde afin de s’assurer qu’aucune réaction trop violente ne puisse être suscité. Revenons à nos moutons et donc au fait que je suis un ramier. Je viens de passer un an à t’expliquer que je n’étais qu’une fieffée couleuvre, que moins j’en fais, mieux je me porte. Alphonse Allais, grand homme de Lettre (avec un L majuscule siouplé) français, qui était aussi drôle que normand, ce qui n’est pas peu dire, a défini mon fonctionnement : « Ne remet pas à demain ce que tu peux faire après demain ». La procrastination n’est pas qu’un défaut, c’est surtout un mode de vie. Et puis tu devrais pas trop te plaindre surtout aujourd’hui que je m’y colle. Que tu viennes gueuler quand je poste rien pendant 15 jours (comme cela vient de se passer), je ne peux que m’incliner et m’y mettre. Mais te mettre à braire au moment ou justement je prends la plume (attention, je te vois venir avec tes gros sabots et ton humour grivois, si j’en venais à te dire que j’aurais bien besoin de me la faire tailler, tu y vois bien ce que tu souhaites). Et ce nouvel article pour la meilleur des causes : celle du punk rock et des copains. Du punk rock, ben c’était un peu le thème de la soirée, et des copains ben y en avait pas mal donc c’était chouette.

En ce mardi soir pluvieux, je rejoins mon popain Djodjo (et de un) qui non content d’aimer la guitare et le rock’n’roll, habite à moins de 5 minutes à pied de la Bellevilloise. Un verre d’épine plus tard (Jean Louis était là lui aussi), on se dit qu’il est plus que temps de se rendre à cette belle soirée de musique à guitares velues. Petite clope avec Dudu aka l’ingé son des BH, on rentre et j’ai juste le temps d’attraper une binouze pour Djodjo, Dudu et moi (une chacun t’inquiète) avant que The Traders ouvre la danse.

Power trio lyonnais de pop punk acidulée mais quand même avec une voix dans le froc. Et bien excellente surprise. C’est parfois rythmiquement  des fois un peu limite (« ah ouais ce break là tu finis comme ça ?? ») mais c'est bien trouver un défaut et commencer par ça. Sinon ça a la pêche, c’est fun mais quand même vénère et putain de bordel de merde le petit moustachu à la guitare et au chant ça rigole pas. Grosse grosse voix, une chouette découverte.J’ai drôlement hâte de revoir ça avec un peu plus de répète et de scène dans les pattes parce que déjà là ça roxe. Petite mention spéciale au fameux moustachu sus nommé, qui m’a gratifié d’un câlin lorsque je lui ai confié que j’étais très très fan de sa voix. Qui a dit que les punk rockers n’étaient que des brutes épaisses, avides d’alcool et de stupre ? Le punk rock est Amour.

Petit pause, retrouvage et taillage de bavette avec le reste des Burning, notamment mon keupain Teumy aka Bender qui, non content d’être technicien avec ces messieurs, fait aussi de la guitare avec votre serviteur dans Mismeasure of Man. Anecdote qui mérite d’être soulevée car bien que nous jouions dans le même groupe, vu ce qu’on répète ces temps ci, ben y avait une paye qu’on s’était pas vu et ça fait plaisir.

Viennent ensuite les Dead to Me. Comment résumé cela en un mot ? Américain !!! Voilà tout est dit, on parle de punk rock, ils sont américains et signés sur FatWreck, de fait, ils défoncent un cul. C’est vénère comme il faut, en même temps ultra mélodique. Tout est super maîtrisé, on voit que la scène est un terrain de jeu qu’ils ont parfaitement dompté. Du bonheur … quand, comme moi, tu aimes le punk rock bien entendu. Même mon popain Djodjo, qui, sans y être réfractaire, n’est pas ce qu’on appelle un fan de ce genre musical, passe une super soirée. Que demande le peuple.



Re pause, rencontrage d’autres popains (Lélène et Simon, Vince Baxtou, j’ai aperçu Shelvis de loin, etc…). Puis arrive le moment fatidique pour les vieux brisquards d’Orléans (hey comme moi). Et ben dans la lignée de cette soirée fort sympathique : un putain de concert. Les BH sont en grande forme (Pierre, pour un mec qui avait mal au dos il s’est bien donné comme il faut) et nous régalent d’un grand moment de musique. On passe par toute la discographie, du tout neuf au très vieux, du hardcore mélo à l’ancienne au reggae rock que Joe Strummer n’aurait pu renier. Ca joue vite, fort et précis. Tomoï est plutôt remonté derrière sa batterie et nous régale de quelques bons mots dont il a le secret. Et de surcroît ça joue fort longtemps. On est parti vers minuit, la faim commençant à nous tenailler les boyaux avec Djodjo, ça faisait bien 1h20 qu’ils étaient sur scène. Une fois n’est pas coutume, les Burning Heads nous prouvent, s’ils avaient besoin de la faire, qu’ils ont quand même furieusement la classe.


Crédit : le copain Alfred Foto from Orlinz la chaude



Première sortie pour moi à la Bellevilloise, super lieu, bières chères mais ça va, serveuses agréables et souriantes en plus d’être jolies, 3 putains de très bons groupes. Encore une belle soirée tiens !!!

2 commentaires:

  1. CHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

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