vendredi 25 mars 2011

ATTENTION : ce billet est dénué de toute forme d'élégance et de bon goût.

Désolé. J'ai honte !!! Je ne suis qu'un étron gluant, je m'étais dit en lançant ce blog que je ferais une parution par semaine. Ce qui m'obligeait donc à effectuer une activité constructive et culturelle hebdomadaire et en ce moment y a du laisser aller. Pas de chronique, pas de billet d'humeur, une simple confession (et oui je suis baptisé et communié ... notez que je regrette aujourd'hui mais à l'époque mes géniteurs m'ont pas trop laissé le choix). Je ne suis donc qu'un sale bon à rien mais promis semaine prochaine je fais du neuf, j'écoute des dixes, je mate des films et je chronique tout ça.

Je lance un appel aujourd'hui à toute personne (sexe féminin souhaité) qui serait disponible en début de semaine prochaine, histoire de me flageller les testicules aux orties frais ou aux ronces (c'est selon) histoire que j'arrête de procrastiner comme une grosse couleuvre que je suis. Pour vous prouver à quel point dites vous que, je viens de passer 10 bonnes minutes à chercher une photo de blondasse à poitrine opulente, qui, très certainement dans une démarche militante et dans le but d'exprimer un mécontentement profond auprès des gens qui nous gouvernent, se plaindre de la hausse du gasoil et du paquet de pâtes (17%, mon budget bouffe va prendre cher, je vais devoir me mettrre aux légumes plus souvent), à décider que elle, ses économies, elle le ferait sur ses vêtements. Démarche on ne peut plus louable et logique, sachant qu'une grande partie de ce qu'on porte n'est qu'un dérivé de pétrole. J'suis sur que vous aviez pas forcément abordé le problème dans ce sens. Enfin, je dis ça mais je serais quand même pas surpris que la demoiselle boive du foutre à la gourde, mais je m'abstiendrais de tout commentaire, j'ai pas envie de me faire traiter de macho ou juste de gros dégueulasse.

And now, ladiiiiiiiiiies and gentlemen, enjoy (j'ai bien conscience que la photo va essentiellement intéresser mes camarades dotés d'un pénis et d'une libido en exergue avec le retour des beaux jours et des jupes courtes qui vont de paire) :


Après maintes pérégrinations, je me suis rabbatu sur Jessica Biel, qui excitait déjà un peu (mais quand même vachement mois) vétue d'un jean taille haute et d'un pull grosses mailles "arc en ciel" dans "7 à la maison", souvenez vous cette magnifique série avec le daron qui était pasteur et toute sa clique, on essayait de nous faire croire qu'on faisait des bébés en s'embrassant sur la bouche ... j'ai testé pour vous ça marche pas. J'en ai parlé avec mes potes parents qui m'ont confirmé que mettre son mandrin dans un "abricot" (vous noterez les guillemets. L'expression est suffisament parlante je pense pour que je n'en rajoute pas et pour les chanceux qui ont eu le bonheur de voir cette vidéo "petit abricot", ça ravivera les souvenirs. Pour les autres, faut demander à Schnake ou PA c'est un de ses 2 là qui me l'avait envoyé, sensiblement à la même époque que la vidéo de la boîte de nuit assez comment dire ... je préfère resté évasif en faite) restait quand même vachement plus efficace. Moi, vu comme c'est humide j'mets toujours mon Kway donc pas de danger (amis poètes, erudits et férus de littérature, d'humour fin et léger, bonsoir !!!). Enfin là je m'égare. Tout ça pour dire que si j'ai choisi Jessica Biel, c'est parce que c'est une fille intelligente, qui parle couramment français, pas pour ses seins (enfin pas que quoi !!!).

mardi 15 mars 2011

The Excerts + Fu Manchu – La Maroquinerie (Paris 20) – Lundi 07 mars 2011

Lundi soir, en tant qu’esthète averti, véritable homme du XXIe siècle, je prends normalement soin de mon petit corps, en allant pratiquer un sport que j’aime énormément bien que ce soit très très moyennement rock’n’roll comme sport le badminton !!! Mais bon ce soir, Fu Manchu aura été plus fort que mon besoin quotidien d’effort et de sueur. En plus j'ai sué car il faisait chaud, et vu ce que j'ai bu on peut pas dire que j'ai pas fait d'effort. Surtout un lundi soir. J'ai une théorie la dessus. La cuite du lundi soir c'est la pire de toute, car il faut l'assumer toute la semaine. T'en prends une le dimanche. Lundi matin tu appelles ton boss en prétextant un virus quelconque qui t'as cloué au lit tout le weekend. Mais celle du lundi soir, où tout le monde à bien vu toute cette satanée journée du lundi au bureau, que à part un peu de fatigue dûe aux excès de fin de semaine, tout allait bien, oui celle là, ben tu la traînes toute la semaine, et plus le temps passe, plus c'est dur à vivre.

Le Rendez vous est pris avec Bender 19h à Gambetta, pour un début de concert à 19h30 à la Maroquinerie, ça nous laissait même le temps de gameller une bière sur la route tranquilou. Normalement … car ayant été privé d’activité physique, je pense qu’inconsciemment j’ai trouvé ça bien de remonter l’avenue des Pyrénées … mais dans le sens opposé à la salle, histoire de marcher 30 minutes au lieu de 10. Car de surcroît, il nous a fallu un peu de temps avant de nous rendre compte de l’erreur. J’ai bien fait de pas venir en courant finalement.

On finit par arriver pile à l’heure devant la Maroquinerie, le temps de fumer une clope, on est en retard et on rate le début de the Xcerts. Power trio de power pop écossais from Aberdeen (le Bœuf d’Aberdden est excellent, le charolais écossais, mais je pensais qu’a part ça et mon pote Dermot, rien de bien n’était venu de cette région, ben en faite si), ce qui en fait un groupe assez « puissant » (huhuhu … ne vous inquiétez pas j’ai très sincèrement honte de ce jeu de mot. Un peu dans la veine Jimmy Eat World, ça joue bien vénère, ça chante très très bien, même si on aurait aimé que ça braille un peu de temps en temps. Une bien belle mais rapide découverte car quand on arrive 10 minutes en retard sur un set qui en dure 30, ça fait short pour bien se rendre compte, mais quand même chouette découverte.

Petite entracte donc pause clope. On retrouve Kat et Shelvis, on papote en attendant les stars de la soirée. On redescent dans la salle. Pour le groupe précédent, elle était à peine pleine au tiers, donc là sacré changement. C’est plein à ras la gueule. Petit aparté pour ces gens que je ne comprendrais jamais. Ces gens donc qui ne viennent écouter que la tête d’affiche et boudent toujours la première partie. Comment dire ?? Tas de cons. Ouais c’est ça que je cherche. Je ne comprendrais jamais ça. J’trouve ça tellement bidon comme comportement. Enfin, revenons à nos moutons (et avec ce public c’est le cas de le dire) : Fu Manchu. Autres particularités de ce public, c’est que grâce à eux pour moi, en plus d’un bon concert, je me sentais un peu comme Marty McFly. Bender jouait le rôle de Emmett Brown (Nooooooooooom de Zeeeeeeeeeeeeeus), Kat celui de Lorraine Baines et Shelvis celui de la DeLorean DMC-12. Back to the nineties : du cheveux long, du baggy XXXXL, du pull troué, la panoplie complète Grunge attitude garantie 1994’s pur jus. Assez drôle !!!

Fu Manche donc. Fond de scène : grand drap à l’effigie du groupe, avec des grosses motos. Pas de doute, ça vient du désert aride du sud de la Californie et ça va sentir l’huile de vidange. C’est gras et lourd, ça joue à mort, y a des solos de guitare dans tous les sens … Pas de doute, Scott Hill et sa bande ont l’air heureux d’être là et nous en foutent plein la gueule, et les feuilles. C’est massif et velu, ça file droit : une vraie autoroute (ou un vrai anus de porn star après le passage de John Holmes). Pas de surprise, du tube (de vaseline après l’allusion à John Holmes) à gogo, des solos : que du bonheur !!! C’est très fort, le sondier est un peu un jacky et du coup le son est pas au top, mais malgré tout quel bonheur. Putain y a pas à dire, la musique de Redneck aux States, c’est quand même autre chose qu’en France. On s’y croirait. Un son inimitable, guitares dropées en do, riffs gras et saturés. Je regrette pas d’avoir éborgner ma dépense énergétique hebdomadaire pour aller voir le combo culte d’Orange County nous jeter à la gueule son stoner rock graisseux.

Une excellente soirée si l’on excepte le fait que je suis rentré saoul un peu, que l’ascenseur était en panne et que j’ai du me taper les 7 étages à pied, et que c’était même pas une fille qui servait les bières.

jeudi 3 mars 2011

Empowered - Adam Warren

Oï oï oï. Changeons un peu. Parce qu’on parle cinéma, concerts et dixes, je raconte mes âneries tout ça tout ça, mais vous allez finir par croire que je sais pas lire.

Alors premièrement, je tiens à attirer votre attention sur le fait que j’aime posséder des disques plutôt que des fichiers MP3, car j’aime bien regarder MAIS AUSSI lire la « jolie » jaquette fournie avec (j’ai mis jolie entre guillemets car des fois, il se font pas chier quand même … un exemple : l’album Rock the Light des Bad Brains est assez immonde quand à sa conception graphique, même pour un truc sorti début 80’s). Donc je sais lire. Ensuite, les flims pas français, j’aime mieux les regarder en VOSTF ce qui est parfaitement snob mais prouve là encore que je sais lire. Enfin, je sais écrire donc je sais lire (et ce malgré les fautes).

Donc ouais je sais lire mais, et je vous en ai déjà parlé (si si ne ment pas tu me connais et tu le sais) : je suis une grosse feignasse. J’aime beaucoup lire des romans mais j’aime par-dessus tout lire des bandes dessinées. En faite pas par-dessus tout non plus, faut pas exagérer. Le roman laisse un place immense à l’imagination et ça c’est über cool, mais la BD c’est autre chose … et j’adore ça. Donc petite chronique BD de derrière les fagots d’un comics from Iounaïtide Stayetse j’ai nommé : Empowered.

Enfin c’est pas vraiment un comics pur et dur. C’est plutôt un manga mais pas vraiment non plus. On va dire que c’est un comics qui reprend beaucoup d’élément graphique et surtout la technique narrative du manga. C’est écrit et dessiné par Adam Warren, monsieur qui bosse ou a bossé pour plein de grosses maisons d’édition, notamment Marvel Comics pour ne citée qu’elle. Adam Warren est plus ou moins reconnu par ses pairs et non par sa paire ce qui pourrait très nettement prêter à confusion (vous noterez qu’on prête seulement à confusion, un peu comme à rire, c’est étrange, on donne jamais quel égoïsme), pour être un des tout premier à mélanger comics et manga. Petit synopsis (et petit extrait d'une planche au passage, je vous mets rien de trop suggestif, je vous connais) :

Empowered est donc une super héroïne ultra gaulée dans une combinaison ultra moulante. Elle fait partie de la Super Bande qui lutte contre les supers vilains. Mais il faut bien le dire, Empowered, c’est un super héro un peu claqué. Toute sa force, elle la doit à sa combinaison, mais sa combinaison est extrêmement fragile et au moindre accroc, elle perd tous ses pouvoirs. Elle se fait donc capturée à chaque fois, à moitié à poil. Que les lecteurs de "Télérama", "Marianne" ou "Rock and Folk" passent tout de suite leur chemin, déjà parce que je suis pas archi fan de cette littérature hebdomadaire snob et bien pensante, mais surtout parce qu’il ne faut pas chercher ici finesse, délicatesse et bon goût, c’est un manga/comics graveleux à souhait, drôle et sensiblement aussi bien gaulé que son héroïne (qui collerait la trique à un char complet de la gay pride ... notez que je suis tout sauf homophobe, c'est pour l'image). Alors oui Empowered est une bonnasse, oui sa super combinaison est ultra moulante et ultra fragile et oui elle fini à moitié à poil toutes les 6 cases (quand elle ne se fait pas démâter par son super vilain de petit ami) et oui quand les méchants l’attrapent, ils la ligotent ambiance bondage, et oui mais ... c’est bien cool. Un avion de chasse comme Emp (ouais ambiance surnom), ligotée, en tenue très très légère (un bout de tissu sur chaque aréole (mot technique) et un autre sur la moule, vous en conviendrez, c'est quand même assez estival comme tenue), une boule dans la bouche, dans un pause lassive, c'est pas désagréable même en dessin.

Si l’on s’en tient à se descriptif, je vous l’accorde, ça fait un peu BD coquine pour pré ado au visage bubonique, mais fort heureusement, le scénario a un poil plus de profondeur. Déjà, le personnage principal est une bimbo mais avec un petit cœur qui bat sous son opulente poitrine. Elle doute constamment, est hyper complexée par son physique aux formes plus que généreuses, elle est en même temps hyper libérée (oui elle baise comme une femelle bonobo en rut, on l’imagine même prête à boire du foutre à la gourde) et super sensible, fleur bleue. Tout en contraste. Pour supporter les railleries et quolibets des ses collègues super héros (qui la délivrent à chaque fois, non sans se foutre copieusement de sa gueule), elle peut compter sur son sbire de petit ami (qui est apparemment bâti comme un mulet) qui travaille à la solde des méchants et risque donc sa vie toutes les 3 pages pour protéger sa femelle. Egalement, une ninjette alcolo, meilleur amie et confidente de Emp, et un super vilain, emprisonné dans une sorte de ceinture SM qui passe son temps à mater la télé dans le salon de notre héroïne (sa capture est certainement le seul fait d’arme flatteur de notre jolie blonde) et qui accessoirement fait un peu office de psy. Une nouvelle ode au looser et ça j’aime beaucoup, quand les américains sont capables de faire une auto critique aussi juste, drôle et pleine de finesse, de leur culture de la performance à tout prix.

La force de ces volumes tient en 2 choses : le melting pot entre l’univers manga et comics, qui du coup devrait ravir les fans des 2 genres, et son style graphique. La BD est uniquement en noir et blanc, pas de couleur, pas d’encrage, des crayonnés sans trame ou tout repose donc sur le coup de crayon de l’auteur, qu’il a plutôt bon. Un véritable ovni, un chef d’œuvre loufoque et décalé, je conseille à mort, ça pête un cul comme dirait l’expression consacrée. Je n’ai pour l’instant acquis et lu que le premier tome mais la série en compte 5 et un numéro spécial. Je réfléchie de plus en plus sérieusement à l’organisation d’un Pepsi Kolathon, afin des récolter des fonds pour me permettre d’acheter cette série et plein de sneakers !!!