mardi 15 mars 2011

The Excerts + Fu Manchu – La Maroquinerie (Paris 20) – Lundi 07 mars 2011

Lundi soir, en tant qu’esthète averti, véritable homme du XXIe siècle, je prends normalement soin de mon petit corps, en allant pratiquer un sport que j’aime énormément bien que ce soit très très moyennement rock’n’roll comme sport le badminton !!! Mais bon ce soir, Fu Manchu aura été plus fort que mon besoin quotidien d’effort et de sueur. En plus j'ai sué car il faisait chaud, et vu ce que j'ai bu on peut pas dire que j'ai pas fait d'effort. Surtout un lundi soir. J'ai une théorie la dessus. La cuite du lundi soir c'est la pire de toute, car il faut l'assumer toute la semaine. T'en prends une le dimanche. Lundi matin tu appelles ton boss en prétextant un virus quelconque qui t'as cloué au lit tout le weekend. Mais celle du lundi soir, où tout le monde à bien vu toute cette satanée journée du lundi au bureau, que à part un peu de fatigue dûe aux excès de fin de semaine, tout allait bien, oui celle là, ben tu la traînes toute la semaine, et plus le temps passe, plus c'est dur à vivre.

Le Rendez vous est pris avec Bender 19h à Gambetta, pour un début de concert à 19h30 à la Maroquinerie, ça nous laissait même le temps de gameller une bière sur la route tranquilou. Normalement … car ayant été privé d’activité physique, je pense qu’inconsciemment j’ai trouvé ça bien de remonter l’avenue des Pyrénées … mais dans le sens opposé à la salle, histoire de marcher 30 minutes au lieu de 10. Car de surcroît, il nous a fallu un peu de temps avant de nous rendre compte de l’erreur. J’ai bien fait de pas venir en courant finalement.

On finit par arriver pile à l’heure devant la Maroquinerie, le temps de fumer une clope, on est en retard et on rate le début de the Xcerts. Power trio de power pop écossais from Aberdeen (le Bœuf d’Aberdden est excellent, le charolais écossais, mais je pensais qu’a part ça et mon pote Dermot, rien de bien n’était venu de cette région, ben en faite si), ce qui en fait un groupe assez « puissant » (huhuhu … ne vous inquiétez pas j’ai très sincèrement honte de ce jeu de mot. Un peu dans la veine Jimmy Eat World, ça joue bien vénère, ça chante très très bien, même si on aurait aimé que ça braille un peu de temps en temps. Une bien belle mais rapide découverte car quand on arrive 10 minutes en retard sur un set qui en dure 30, ça fait short pour bien se rendre compte, mais quand même chouette découverte.

Petite entracte donc pause clope. On retrouve Kat et Shelvis, on papote en attendant les stars de la soirée. On redescent dans la salle. Pour le groupe précédent, elle était à peine pleine au tiers, donc là sacré changement. C’est plein à ras la gueule. Petit aparté pour ces gens que je ne comprendrais jamais. Ces gens donc qui ne viennent écouter que la tête d’affiche et boudent toujours la première partie. Comment dire ?? Tas de cons. Ouais c’est ça que je cherche. Je ne comprendrais jamais ça. J’trouve ça tellement bidon comme comportement. Enfin, revenons à nos moutons (et avec ce public c’est le cas de le dire) : Fu Manchu. Autres particularités de ce public, c’est que grâce à eux pour moi, en plus d’un bon concert, je me sentais un peu comme Marty McFly. Bender jouait le rôle de Emmett Brown (Nooooooooooom de Zeeeeeeeeeeeeeus), Kat celui de Lorraine Baines et Shelvis celui de la DeLorean DMC-12. Back to the nineties : du cheveux long, du baggy XXXXL, du pull troué, la panoplie complète Grunge attitude garantie 1994’s pur jus. Assez drôle !!!

Fu Manche donc. Fond de scène : grand drap à l’effigie du groupe, avec des grosses motos. Pas de doute, ça vient du désert aride du sud de la Californie et ça va sentir l’huile de vidange. C’est gras et lourd, ça joue à mort, y a des solos de guitare dans tous les sens … Pas de doute, Scott Hill et sa bande ont l’air heureux d’être là et nous en foutent plein la gueule, et les feuilles. C’est massif et velu, ça file droit : une vraie autoroute (ou un vrai anus de porn star après le passage de John Holmes). Pas de surprise, du tube (de vaseline après l’allusion à John Holmes) à gogo, des solos : que du bonheur !!! C’est très fort, le sondier est un peu un jacky et du coup le son est pas au top, mais malgré tout quel bonheur. Putain y a pas à dire, la musique de Redneck aux States, c’est quand même autre chose qu’en France. On s’y croirait. Un son inimitable, guitares dropées en do, riffs gras et saturés. Je regrette pas d’avoir éborgner ma dépense énergétique hebdomadaire pour aller voir le combo culte d’Orange County nous jeter à la gueule son stoner rock graisseux.

Une excellente soirée si l’on excepte le fait que je suis rentré saoul un peu, que l’ascenseur était en panne et que j’ai du me taper les 7 étages à pied, et que c’était même pas une fille qui servait les bières.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire