jeudi 20 janvier 2011

J'ai eu beau me malaxer le cerveau j'ai pas trouvé un calembour vaseux mais pas trop qui aurait pu me servir de titre ... désolé !!!

Je voulais intituler ces billets d’humeurs « les chroniques de la haine ordinaire » mais c’était déjà pris. De surcroît, par quelqu’un d’immensément talentueux, que je m’efforcerai de ne pas citer et que les incultes parmi vous rechercheront sur Google, parce que quand même, faut pas déconner. Au passage, en cherchant bien, je pense qu’il y a moyen de choper ces petites chroniques, faîtes sur France Inter, par un grand, que dis je un immense comique français, « Dieu me tripote » (indice chez vous en bas de l’écran), il y a maintenant une vingtaine d’années.

Nouvel état d’âme, nouveau coup de gueule inutile du quotidien, avec les boxers, un autre truc qui m’agace autant que ses propriétaires m’amusent, j’ai nommé : la machine à pain. Non mais oh c’est quoi c’t’engin ???

Une machine à pain : un peu comme si, grâce à un livret de 40 pages en 7 langues et un chèque de 99€ (« Attends j’pouvais pas rater le coche, ils faisaient une bête de promo chez Darty »), on pouvait devenir un boulanger averti. Je compte malheureusement parmi mes amis (même dans les plus proches) des nababs du consumérisme qui ont succombé à cette tentation. Je voudrais faire là un aparté, moi aussi, je suis un consumériste chevronné (à titre d’exemple, 30 paires de baskets, je reconnais que c’est beaucoup pour un seul homme), mais une machine à pain merde quoi.

Qu’ils claquent leur argent durement gagné dans un objet aussi futile, je m’en moleste une sans m’effleurer l’autre. Non, le plus gros problème c’est que, comme c’est des amis, ils nous arrivent de manger les uns chez les autres. Et que, quand nous nous retrouvons à dîner chez les artisans boulangers en herbe, le seul ersatz de pain servi à table est cet énorme parpaing sans goût, sorti tout droit de cette machine satanique. Moi je dis ASSEZ (et comme je le dis en hurlant, je mets des majuscules).

Du pain, ça ressemble à ça :



Pas à ça (Paint style !!! J’ai un master de Paint, je vous régalerais donc régulièrement de mes plus beaux croquis) :

Ça, même un dimanche soir, devant les Experts Las Vegas, j’en veux pas pour accompagné mon combo « soupe électrique » / n’importe quel fromage qui sent fort.

Petit Interlude Home Cooking :
La Soupe Electrique
(Entrée voir même repas traditionnel du dimanche soir dans ma famille)
Pour 1 personne
50cl d’eau minimum
1 bouillon cube ou 2 si vous mettez plus d’eau (le goût du cube, c’est selon vos préférences)
1 grosse cuillère à soupe de concentré de tomate
Des Cheveux d’Ange (du vermicelle quoi)

Porter l’eau à ébullition avec le bouillon cube dedans. Quand le cube s’est complètement dilué, rajouter le concentré de tomate et remuer pour que tout se mélange. Ça devient rouge flashy, d’où le nom de la recette. On coupe le feu et on rajoute autant de vermicelle qu’on veut (pas trop non plus, sinon ça fait un gâteau, ce qui m’arrive souvent car j’adore les pâtes). Laisser reposer 5 minutes en mélangeant de temps en temps, afin que le vermicelle gonfle. C’est prêt. Saler et poivrer à convenance. Déguster avec du gruyère râpé, du pain de mie grillé et un fromage quelconque (moi j’aime le fromage qui pique les yeux)

Astuce : on peut rajouter du ketchup vite fait en plus du concentré de tomate c’est un peu sucré.

Le pain des machines à pain, c’est compact, ç’est jamais salé comme il faut, ça sent toujours trop fort la levure, c’est jamais assez grillé … Et on ne compte plus les accidents de pain de machine à pain : les pieds cassés par un miche tombée d’une table, les asphyxies dues à une boule de mie coincée dans la gorge, etc. En plus d’être pas très bon, c’est dangereux. Bon d’accord, j’exagère un peu pour justifier mon propos mais quand même …

Personnellement, je respecte profondément tous les corps de métiers, surtout ceux de la table (les autres aussi mais les gens qui me connaissent savent bien que pour moi, la table, c’est important). Quand on a  mal aux dents, on va chez le dentiste, jusque là, nous sommes d’accord. Et bien personnellement, quand j’ai envie de pain, je vais voir un professionnel (comme pour ma coupe de coiffure, mais, là encore, c’est un tout autre sujet que la tondeuse à cheveux et les « coiffeurs maison »), son nom : le boulanger.

Quel intérêt de faire son pain soit même : ça revient aussi cher, ça prend du temps et c’est pas bon !!!

A titre d’exemple, enfant, j’étais plutôt doué à Docteur Maboul, pourtant, je ne me suis jamais risquer à pratiquer une opération à cœur ouvert, même sur quelqu’un que j’aime pas trop trop.

Le mot de la fin, sus aux machines à pain.

5 commentaires:

  1. A savoir qu'on peut très bien faire son pain sans foutue machine de merde. Déjà à la fin, t'obtiens une jolie boule façon campagne, et en plus t'es content de pas avoir pris cette daube chez Boulanger (humour) parce qu'au final, avec ta jolie boule faite main, tu te rend compte qu'elle sert à rien.

    Ou alors si, à te faire perdre ta thune et à encombrer.

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  2. Déjà ça ouais et en Plus vraiment boulanger c'est un métier pour de vrai comme proctologue. On pratique jamais cette spécialité en amateur :-)

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  3. Sympa ta recette, je m invite quand chez toi mon Pepsikola ?

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  4. Quand tu veux mec.
    Ah la recette c'est du top niveau ... heu sinon je sais faire du vrai manger hein mais ça le dimanche soir c'est quand même bien pratique

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