jeudi 12 juillet 2012

Mort aux Cons – Carl Aderhold


Dis moi pas que c’est pas vrai. Pepsi Mollard est remonté comme une montre suisse, tu sais celle que tu dois absolument posséder avant tes 50 ans sous peine d’avoir rater ta vie. Quelle référence n’est ce pas : môssieur Jacques Séguéla, grand manitou de la communication, comme le prouve sa célèbre maxime suscitée. Y a absolument rien de sexuel là dedans, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit … même si je te le concède, parfois je peux, de manière très exceptionnelle, avoir l’esprit mal tourné, je fais juste référence à l’expression du grand Oracle ex-présidencio-téèfinesque. « Si à 50 ans on a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie ». Me voilà bien emmerdé, je ne supporte pas d’avoir une montre au poignet. 2 solutions s’offrent donc à moi, dépenser inutilement une forte somme d’argent dans un bel ouvrage d’horlogerie suisse qui, de faite, ne me servira à rien, ou tout bonnement avoir une vie morne et ennuyeuse, aussi triste qu’un sandwich d’autoroute (Daunat/Sodebo : colporteurs de sombres humeurs … quiconque a eu l’occasion de tester ces insultes au bien-manger comprendra la référence, ce qui du coup devrait parler à tout le monde).

Comme je te l’ai déjà expliqué, j’ai parfois l’impression de mener une existence peu reluisante. Oui, oui, j’ai un cruel manque de confiance en moi, doublé d’une légère tendance au mood dépressif. Je ne suis pas dépressif à proprement parler, loin de là, j’aime rire, m’amuser, je suis bien entouré et je ne pleure pas sans raison, mais en général, quand ça me concerne moi, j’ai plutôt tendance à voir le verre à moitié vide (ça c’est sûrement aussi dû au fait que j’ai souvent soif). En même temps, est ce que le pape de la Réclame est le pilote automatique de mon existence. Fort heureusement non. Pierre Desproges s’était interrogé sur lui de fort bel manière : « Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : Ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait tout de même beaucoup. ». Je crois que la messe est dite. Et cet adage pourrait s’appliquer à bon nombre de personnages connus ou non d’ailleurs. On en croise tous les jours des atrophiés du bulbe, des êtres pas si différentd que nous si ce n’est qu’ils ont l’intelligence d’un joueur de l’équipe de France de football (bah voooozy toi !!!), la finesse d’esprit d’un candidat de Secret Story (attends elle sont vach’te dures les énigmes). En un mot comme en cent, qui n’a pas rêvé de se débarrasser purement et simplement de tous ces cons qui nous empoisonnent l’existence. Et bien c’est justement le titre de ma chronique d’aujourd’hui. J’ai lu « Mort aux Cons » de Carl Aderhold et c’était bien. Blam une fois encore je retombe sur mes pattes easy right. Pour la petite histoire, c’est ma popine Alexane, qui est stupide de façon inversement proportionnelle à ce qu’elle est rousse, c’est vous dire si elle est loin d’être conne, qui m’a offert ce livre pour mon anniv’ il y a quelques jours de cela. C'est la même demoiselle qui m'avait recommandé Dracula de Bram Stoker, ce qui prouve que, non contente d'avoir une tête bien faite, c'est une femme de goût. C’est pas le seul cadeau que j’ai eu mais faire une chronique d’une plante verte, d’un jeu de croquet de table, d’une bonne bière, d’une bougie « poisson rouge » ou d’une grenouille en plâtre (dont je cherche encore l’utilité) m’inspirait moins. Je n’en remercie pas moins pour autant tous mes popains présents ce soir là, ça m’a très sincèrement fait chaud au cœur.

Putain mais en faite je me confie vachement sur cette chronique. Ca en devient flippant même. Promis, le prochain billet commencera par « Cher journal … ». Qu’on se le dise, Pepsi Kola est une midinette de 14 ans. Bon revenons à nos moutons, ou, pour être plus précis à nos brioches fourrées, le pitch donc (faut vraiment que je négocie un contrat de sponsoring avec Pasquier moi) :

"Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat.". Là je me suis pas fait chier, je vous balance la 4e de couv'. Mais laissez moi préciser un peu. Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action. Tout commence lorsqu’il balance par la fenêtre le chat de sa voisine, excédé qu’il est par une de ses énièmes intrusions dans son espace vital. Le chat est retrouvé mort le lendemain matin et une vague de solidarité voisinesque se met en branle. Notre héro se met donc dans un premier temps à dézinguer tous les animaux de compagnie du quartier qui molestent les testicules de la majorité. Jusqu’au jour où il tue son premier con. S’en suit alors une véritable quête, une sorte de manifeste de la connerie que notre héro va penser et analyser tel un véritable scientifique.

Mon avis ? Un titre percutant pour un contenu qui l’est tout autant. Un très bon livre en somme. Une écriture simple et entraînante mais un peu chaste à mon goût, surtout pour traiter d’un tel sujet. Quelques redondances et longueurs par moment, mais l’ensemble est d’excellente facture. Ce véritable manifeste de la bêtise humaine est agrémenté de quelques citations sur la connerie toujours justes et très souvent drôles. Comme son nom l’indique, il conviendra de ne pas être trop bas du front et de manier autant que faire ce peut le second, sinon le troisième degré. Pris au premier degré, ce bouquin est juste immoral et choquant. Mais ça va, même moi j’ai réussi à passer au dessus de cela afin d’apprécier au mieux ce pamphlet de notre bon vieux Carl (je me contenterai du prénom de l’auteur, étant incapable d’écrire et même de prononcer 2 fois de suite son nom de famille correctement). Le ton est léger voir même comique par moment, cynique en diable, donc rassure toi, à moins d’être vraiment un fieffé débile, la lecture au second degré se passe plutôt bien. L’analyse du con qui est développé y est bougrement juste sans oublier d’être divertissante. Une belle réussite en somme. Notre héro s’échinant à analyser et répertorié tout con passant à proximité pour mieux s’en débarrasser ensuite. Jouissif !!! Jouissif car c’est une histoire. Qui n’a pas rêvé de cela ?? Mais la notion est importante, il faut que ça reste virtuel, où alors tu es drôlement dérangé. Un véritable pamphlet philosophique sur la bêtise, autrement moins chiant et pompeux que les "oeuvres" de ce très cher Bernard Henri L., dont je tairais le nom, dans un souci de confidentialité. J’ai envie de te dire : just enjoy !!!

Et je terminerais, une fois n’est pas coutume avec une autre citation du très regretté Pierre Desproges : « Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires. »


5 commentaires:

  1. Encore un que j'ai lu mais que je n'ai pas fini. Mais vu que je suis un peu con, que j'ai pas l'ambition de faire une chronique littéraire et que j'ai une mémoire de poisson rouge, je ne me souviens plus ce que je n'avais pas aimé. En tous cas, j'avais aimé la couverture (oui je choisis mes bouquins en fonction de leur couverture).
    Ceci étant, encore une très bonne chronique Pepsi Kola!

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  2. Mademoiselle FM,
    Je me disais justement depuis quelque temps que j'avais pas beaucoup de nouvelles. C'est pas le livre du siècle mais j'ai passé un bon moment. Le fait que ça ne t'ai pas plu ne fait en rien de toi une conne, allons. J'en veux pour preuve, tu es une lectrice assidue de "Pepsi Kola is thinking", ce qui en soit est déjà une sacrée preuve d'intelligence !!! Merci beaucoup pour le compliment et promis j'm'y remets sérieusement.
    Des zoubis

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  3. Et ça m'arrive aussi de choisir comme ça, Le Livre sans Nom par exemple ... de belles surprises quoi des fois aussi

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  4. Depuis le livre sans nom, de l'eau a coulé sous les ponts voyons voyons! J'ai toujours pas lu le tome 4, mais suis grave pressée de voir l'adaptation au cinoche.
    Il y a pas mal de livres de ton blog sur ma liste d'attente, tout comme les films que tu chroniques, bah oui tu vends du rêve à tes lecteurs qu'est ce que tu veux!
    Le hic, c'est juste que ma liste d'attente en est au même point qu'il y a 8 mois je dirais, vu que depuis mes vacances au ski, je planche sur Millenium (oui tous les matins, je me dis "ce soir je me couche tôt et je bouquine", telle une mamie à bouillotte, mais que nenni, ma fougue et ma jeunesse reprennent le dessus).
    Ceci dit, malgré mon manque de rapidité, c'est très prenant Millenium, et pourtant je partais avec un max d'a priori à la Da Vinci Code si j'puis dire, vu que les "cartons littéraires" je m'en méfie comme de la peste.
    Enfin bref, bonnes vacances peut-être et à tantôt.

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  5. Je viens de finir les tomes 2 et 3 de la série Bourbon Kid et clairement la 1e est trèèèèès loin au dessus des 2 suivant (qui sont cools qd même mais moins bien). Pareil, bien pressé de voir ce que ça va donner à l'écran, qui va jouer dedans, ... J'ai fini par les trouver en poche (toujours nos histoires de brioche sous vide)

    Merci encore pour les compliments, je sais pas si je les mérite. Millenium, on m'a dit que c'était bien, va falloir que j'y mette mon nez (malgré les a priori davinchicodesques pour moi également). J'ai quelques trucs sur le feu pour très bientôt (2 ou 3 flims, un concert et un liv'e ou 2)

    Pas pour tout de suite les vacances mais ça va venir. J'espère à très vite

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