mercredi 20 avril 2011

Festival Cool Soul - Bataclan - vendredi 08 avril 2011

Coup de fil de Julien Road to Yell (c’est pas lui qui chantait avec Michael Youn sur « Parles à ma main » hein, c’est un pote qui à une boîte de régie de tournée, c’est tout) le dimanche précédent :

Julien RTY : Hey mec je serais sur le Cool Soul Festival au Bataclan avec Scott H Biram, vendredi prochain, j’te mets des invit’ ?

Pepsi Kola : Mais grave mon vieux, on se voit vendredi. Oï …

Donc en plus de voir une belle soirée concert, je ne paye pas ce qui est ma foi plutôt fort agréable, tout du moins pour mon porte monnaie, ainsi que pour les relations avec mon banquier. Rendez vous pris avec Sard, Chouch, Gribouille et Chachate, car j’avais DES invits ce qui est d’autant plus agréable que j’ai pu emmener des copains. Donc avant toutes choses, cimer mon Juju, c’était grave cool de ta part.

Le festival Cool Soul donc, et une sacré de putain d’affiche pour amateur de rock’n’roll, au sens noble du terme : Cool Kleps (qui organisait la soirée … from Orlinz la Chaude), The Legendary Tigerman, Restavrant, The Bellrays, Scott H. Biram et pour conclure The Jim Jones Revue. Ca en fait du monde et du beau par-dessus le marché.

Bon comme ça commençait à 18h, évidemment, on est arrivé en retard … retard augmenté par le fait que Chachate et Gribouille son juste incapable de se tenir à un horaire mais c’est un autre problème. On rentre donc dans le Bataclan vers 20h pendant Restavrant, ce qui tombe pile poil car Juju m’en avait parlé au tel et m’avait dit qu’il ne fallait pas rater ça. En effet, ça jambonne comme il faut. Dans la bataille on a quand même raté Cool Kleps et The Legendary Tigerman, mais rassurez vous, je trouvais une solution pour punir Gribouille et Chachate comme il se doit. Restavrant donc : duo blues rock graisseux (limite punk même), doté d’instruments improbables (la cymbale mode plaque d’immatriculation ça rigole pas) et d’autres beaucoup plus probable comme une guitare par exemple, ce qui semble être un minimum pour un groupe de rock. Jeu primaire et brutal, ambiance  « on est que 2 mais quand même on va pas se gêner de vous poser les couilles sur la table histoire de vous montrer qu’elles sont conséquente. Une belle surprise pour ma part.

Pas de temps mort, on enchaîne avec The Bellrays. Et ben The Bellrays, ça doit s’apprécier dans un stade pour prendre toute sa mesure. Grosse claque. Astucieux mélange de rock’n’roll garage teinté de soul. Le quatuor de Riverside (Californie) menée d’une main de maître par la sensuelle et charismatique Lisa Kekaula  nous en a mis pleins les feuilles. Y a tout ce qu’il faut, ça joue vénère, y a des solos de guitares à tout va et mon dieu quelle voix mes aïeux. On a même eu droit à la petite ballade bluesy, juste avec madame et son guitariste de mari. Pour l’anecdote, Lisa Kekaula a participé également au projet Basement Jaxx, mais aussi au premier album de Bloody Beatroots, qui sont tout de même, dans un autre genre, je vous l’accorde, des putains de tueries aussi.

Ca enchaîne toujours avec sieur Scott H. Biram. Celui là je voulais pas le rater pour plusieurs raisons : Juju est son tour manager en Europe, donc on avait eu les invit’ grâce à lui / on m’en avait dit beaucoup de bien / j’en avais écouté sur le net et j’avais trouvé ça chan-mé, comme disait les djeun’s il y a 10 ou 15 ans, c'est-à-dire quand moi aussi j’étais jeune / Un mec avec un look et surtout une moustache pareil ça se rate pas. Rien à dire : une bifle monumentale. Le mec est tout seul avec sa guitare, son harmonica et son pad qui sert de grosse caisse, et il ne démérite pas du tout. Un de mes moments favoris de la soirée. C’est country, c’est rockab’, c’est folk, c’est punk … C’est classe quoi. Petite note au passage : depuis ce live, j’ai de nouveau la moustache, c’est dire à quel point, ça m’a plu.

On termine avec The Jim Jones Revue. Dans la même veine que le reste de la soirée. Du gros rockab’- garage – punk des familles. Mais surtout comme tous les groupes du soir, une grande leçon de bon goût en direct du Bataclan. Du Petit Richard (Little Richard pour les anglicistes pratiquants) sous acide. D’aucun diront « Mais mec Little Richard, il prenait des acides ». Ce à quoi je vous réponds : « Fuck Off », ce qui est peu distingué je vous le concède, mais qui a le mérite d’être clair. Les anglais de The Jim Jones Revue sont les dignes décendants du MC5 et des anciens pensionnaires des studios Sun Records, 50 ans après. Y a de la musique et de l’attitude : PARFAIT. Mention spéciale pour le guitariste qui fait la moitié du set en perfecto, et le pianiste qui est aussi hystérique que sa personne est improbable. Une bonne de cours intensif de rock’n’roll, qui finira après 2 ou 3 rappels par un joyeux bordel sur une version fukushimesque de Good Golly Miss Molly, ou il seront rejoint par les Bellrays.

Bonne soirée, plein de bons groupes, bière fraîche mais bof, serveuses pas trop trop souriantes mais de la musique qui défonce : mortel quoi !!!


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