lundi 4 avril 2011

American Pie 7 : Les Sex Commandements (The Book of Love en VO)

Formule éculée jusqu’à la corde. Je reste un grand amateur de teen movies en règle général, mais y a quand même un moment ou trop c’est trop. J’ai vu et apprécié à leur juste mesure récréative les 2 premiers épisodes de la saga. Je savais qu’un 3e volet existait, qu’il fallait que je le mate mais j’étais sceptique. Quelle surprise que d’apprendre qu’ils avaient eu l’outrecuidance d’en faire 7 en tout. Le 8e est même en préparation, on retrouvera les acteurs des 2 premiers volets, qui se retrouvent 10 ans après.

Mais là n’est pas le propos. Accompagné de mon camarade Faisan, joudi dernier, on tombe avec délectation sur le 1e volet, sur je sais plus quelle chaîne de la TNT (chez moi j’ai pas la télé mais j’étais rentré chez mes géniteurs, j’avais plus de linge propre … haha). As usual, ça fait parfaitement le job, c’est américain, lourdingue, potache, gentiment coquin (Shannon Elizabeth vêtue d’un string et d’une chemise hawaïenne, c’est quand même un bon test pour la solidité de l’élastique de caleçon. Elle sent le stupre à pleine narine), on passe un bon moment.

Le film se finit, à suivre : American Pie 7. Rien que le titre nous fait tomber du canap’. Putain mais va falloir qu’il s’arrête. 7e volet déjà. Je trouve que le 2 premiers sont très valables dans le genre (le 1er étant même un peu plus fin). Mais là, le 7, avant même le générique de début, on ne peut s’empêcher d’émettre des réserves.

Le synopsis : L’histoire tourne autour de 3 potes : Rob, Nathan et Lube.

Rob est raide dingue de Heidi (pas de couette, pas de montagne, des chicots qui court un peu après le bifteck mais pas mal) mais ne sait pas comment le lui dire. Son petit frère Cody passe son temps à l’humilier en postant des vidéos compromettantes sur le web. Le film démarre d’ailleurs la dessus. Rob mange un sandwich au beurre de cacahuètes « mais dis donc, ça ressemble vite fait à une moule mon sandwich ». Ni une ni deux, il s’astique le chibron avec les 2 tranches de pain. Le chien se pointe, mange (prudemment) le sandwich, Cody filme son frangin entrain de se faire tailler une flûte par le iench et hop sur youtube … pas très fin mais un peu drôle. Rob c’est donc le Jason Biggs de cette épisode.

Nathan c’est Kevin. Le gentil brun en couple avec sa nana, ils s’aiment mais lui n’a qu’une envie : la dessouder comme il se doit, elle s’y refuse et le fait galérer.

Lube fait un peu Oz (il kiffe les pompom girl, une en particulier) et Finch, le tout dans un corps de gros, parce qu’un gros à qui il arrive des choses humiliantes, c’est toujours rigolo. J’appelle ça le syndrome du gros tout nu (haha c’est marrant) que je connais bien, étant gros moi-même.

L’histoire, en gros, c’est que Rob fout le feu à la bibliothèque du bahut en espionnant Heidi avec une torche (normal jusque là) et que comme dans tous les lieux publics, c’est bien connu, il y a des douches au plafond pour éteindre tout départ d’incendie, la BU, fait un peu la gueule. Les 2 étudiants ont donc en charge de tout nettoyer. Rob tombe seul et par chance sur la « Bible du Sexe » du premier volume, sévèrement saccagée. Avec ses 2 trublions, ils se mettent en tête de restaurer le document, et partent pour cela à la recherche de tous ses auteurs, le premier étant le père de Jim du volet 1 de la série. J’espère que vous suivez. Ne vous inquiétez pas, cette épisode ci à aussi son Stifler qui est comme toujours, bête, populaire, organisateur d’orgie romaine et trousseur invétéré.

Un scénario simple qui n’a qu’un but. Montrer du nibard à tout va. Tout est prétexte pour les gonzesses à remonter leur ticheurte, tant est si bien que nous nous étions lancé un jeu avec Faiz : Fake or Real. Putain, à Hollywood, on aime le silicone et la loche qui tient bien raide toute droite mais couché sur le dos. Et Dieu seul sait qu’on en aura vu de la gougoutte ce soir là. Ca en devenait presque indécent (j’ai dit presque hein, c’est très supportable quand même). Et la fin toute pourrie avec ka bonne morale puritaine ricaine qui nous met bien en garde que le sexe n’est valable qu’avec des sentiments profonds d’amour sincère et réciproque … ce qui est une vaste connerie parce que même si c’est vrai que quand c’est le cas, c’est le gros panard, sans tout ça c’est quand ‘achement sympa aussi.

Un film très moyen, quelques scènes marrantes mais ça gratte souvent la lie au final. En gros, l’intrigue se situe entre les genoux et la ceinture, on nous claque du nibard sans raison aucune et on nous pond un final à la « Lucile, Amour et Rock’n’Roll ». C’est clairement beaucoup mieux qu’une production AB mais c’est loin d’être au niveau du tout premier de la série. Si tu es un garçon qui aime bien les miches, c’est marrant si y a rien d’autre à faire, sinon passes ton chemin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire