vendredi 21 octobre 2011

Dans les bois - Harlan Coben

Pfiou !!! Faut que j’m’y mette. Une chronique par semaine, il me reste donc voyons voir … hum … mais merde on est vendredi donc c’est obligé aujourd’hui, et je dois bien avouer que je ne suis pas des plus inspiré. Bon heureusement que j’ai bénéficié d’un week-end du 6 jours (oui oui et je vous emmerde héhé …), j’ai donc eu pas mal de temps à perdre et du coup j’ai lu un bouquin que m’avait prêté ma petite sœur (Chouchoune, premier fournisseur livresque du Pepsi Kola Raider Digest). Attention, ne jamais négliger le temps à rien foutre. Et je dis pas ça parce que je suis un ramier. Bon là le fait est que c’était gros week-end familial ou à part manger riche et boire du bon vin, je me souviens pas avoir fait grand-chose. En faite si, durant la digestion (et entre 2 remontées de bile), ben j’avais du temps soit :

1/ Pour regarder la télé, ce que j’ai fait un peu car c’est pas si souvent mais pas trop parce que la vache, il y a drôlement beaucoup de merde à la télé

2/ Lire « Dans les bois » de Harlan Coben qui est un thriller drôlement bien

Pour être franc, j’ai fait les deux. Parce que, y a pas à chier mais merde passer un peu de temps devant « Les Anges de la Téléréalité – I love New York », qu’on soit bien clair, ça n’a pas de prix. Vous me faites souvent remarquer, et de façon tout à fait justifier que je fais à gaver de fautes d’orthographe. Moi, ce qui m’impressionne avec toute cette télé poubelle, c’est les gens qui font des fautes d’orthographe mais en parlant. Saccager la grammaire ne leur suffit pas, non, ces hommes et ces femmes sont de véritables visionnaires, trop en avance sur leur temps. A tel point que la production est souvent obligée de sous titrer leur échanges verbaux plus proche du gargarisme que du langage évolué complet que nous usitons tous. Et alors, quand il parle en anglais, mon dieu, quel bonheur. Bon par contre, comme dirait Etienne Mougeotte, grande poète s’il en est, à un moment, j’ai estimé avoir mis mon cerveau à disposition suffisamment longtemps pour Coca Cola. Et c’est à ce moment là, que ma frangine intervient, en me lançant (pas littéralement hein cela va sans dire) cette phrase en même temps que ce bouquin : « Dis donc grand frère, t’as pas lu encore ce truc de Harlan Coben ? Lis le, tu vas voir, ça assure un peu ». Mais de quoi que ça parle (souvenez vous l’histoire des briochettes sous vide :
1985. Paul Copeland est un jeune animateur de camp d'ados. Une nuit, alors qu'il s'est éloigné du camp pour retrouver Lucy, sa petite amie, afin de forniquer comme des damnés (ce qui est bien légitime), quatre jeunes disparaissent, dont sa soeur, Camille. Seuls deux corps seront retrouvés, pas en super état. Leur mort sera attribué à un serial killer qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard, Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé pour l'identification d'un corps : pour lui, pas de doute possible, il s'agit de Gil Perez, un des garçons qui avait disparu dans les bois. Pourquoi les parents du jeune homme s'obstinent-ils à nier son identité ? Si Gil était bien vivant pendant ces vingt ans, y a-t-il un espoir pour que Camille le soit aussi ? Que s'est-il réellement passé dans les bois cette nuit-là ?
Alors que dire ?? Vous allez vraiment finir par croire que je vis au pays des Bisounours, que tous les matins, je me rends Porte d’Orléans à dos de licorne multicolore et que partout ou que j’aille, je sois précédé d’un soleil chatoyant et que je vis en permanence sous un magnifique arc en ciel. Tout ça pour dire que j’ai trouvé ça vachement bien comme bien souvent quand je vous chronique un truc. En général, si j’ai pas aimé, je préfère même pas en parler pour vous l’épargner, sauf si c’est vraiment trop nul, histoire de vous mettre en garde. Harlan Coben nous ici conte une chasse au trésor morbide, où l’on déterre plus de cadavre que des coffres. L’auteur de « Ne le dis à personne » ne se moque pas de nous, un livre oppressant, une horreur pesante, des rebondissement, du suspense : un polar efficace quoi. Bon par contre, Harlan doit avoir un soucis avec les disparitions/réapparitions des années plus tard. Par contre, si tu cherches à passer un bon moment, détendu du gland, avec option frisson, avec ce bon vieux Harlan et son « Dans les bois », c’est easy right, t’es très bien tombé. Un excellent bouquin. Après je suis pas non plus comme plein d’amateurs de thriller qui mette Coben sur un pied d’estale, j’irais pas jusque là. Ca vaut pas un bon vieux Connely, c’est un peu plus poussif et convenu. Mais ça assure malgré tout, on ne voit pas les pages défilées et l’intrigue emmène bien, les personnage ont tous et sont tous bien à leur place, pas lisse et parfait, avec leur part d'ombre, l'intrigue est pleine de rebondissements qui nous balotte à droite à gauche, rien de révolutionnaire mais de l'efficace. Un super bouquin de plage, à lire tranquilou bilou, sous le parasol, avec un grand verre de Nestea pêche blanche bien glacé.

2 commentaires:

  1. Je tiens à ajouter qu'à la différence des Connnely, tu lis un Coben, tu les as tous lu.

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  2. J'en ai lu qu'un seul, celui ci, mais c'est l'impression que ça me laisse, ayant vu "ne le dis à personne"

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