jeudi 13 octobre 2011

Make Do and Mend – End Measured Miles

Ca parait pas comme ça mais les Hot Water Music sont vraiment de gros dégueulasses. Apparemment la crise fut bénéfique pour les naissances. 2010/2011 ça copule sec, ça nous fait des niards de partout et les punk rockers de Gainesville s’y sont mis aussi. Spirituellement parlant au moins … musicalement si vous préférez … bon pour être plus claire c’est rien d’autre qu’une métaphore pour vous introduire ce combo post HxC du Connecticut (avé l’accent) : Make Do and Mend. Comment faire simple pour vous parler de ce quatuor maintenant basé à Boston. Ben déjà, ils font partis du collectif de groupes de Post HxC nord américains auto proclamé « the Wave » (La Vague pour les gens qui parlent mal anglais, sachant bien entendu que vous tous, mes lecteurs, êtes des gens d’extrême bon goût et jouissant d’une très grande érudition, et à n’en point douter, vous flirtez donc tous habilement avec la langue de Shakespeare) avec notamment La Dispute (que j’ai raté l’été dernier au Batofar à cause de … à cause de rien juste je suis un gros lops … mais j’ai honte aujourd’hui), Touché Amoré, Pianos Become the Teeth et Defeater (que j’ai vu plusieurs fois et qui vous fracture l’anus verticalement avec une bonne poignée de sable et un filet de vinaigre de Xeres, pour la forme. Le bassiste de Make Do and Mend joue d’ailleurs de la guitare dans Defeater). Alors Make Do and Mend c’est quoi : un peu de Glassjaw, un poil de Comeback Kid pour le côté vénère mélodique un peu quand même et à balle de Hot Water Music. Si les pionniers floridiens du post hardcore mélodique ne lançaient leur carrières qu’en 2011, ils s’appelleraient Quézac Make Do and Mend (qui signifie « faire du neuf avec du vieux », faut il y voir un lien de cause à effet ?). Je les ai d’ailleurs découvert en première partie de Chuck et sa bande cette été, j’avais même fait une chronique (ne ment pas, je sais que tu l’as pas lu).


Que dire de ce End Measured Miles ? Ben que c’est l’album de punk rock le plus frais que j’avais écouté depuis un petit peu. C’est vénère comme il faut, mélodique en diable, ça jambonne tout ce que ça peut, jamais ça triche, c’est franc et sincère, comme un bon coup de pied dans les couilles. Un concentré d’urgence et d’émotions brutes (un coup de pied dans les couilles j’vous dis … pour la gent féminine, je dirais une fin de menstruations hyper douloureuses … ça fait très mal mais t’es quand même content car la fin est proche, un mal pour un bien quoi). Moi c’est mon skeud de chevet du moment (ce qu’il faut savoir c’est que mon skeud « de chevet » est en faite en général le disque que j’écoute le plus en voiture. Sachant qu’il m’arrive parfois d’y dormir, on peut donc très honnêtement parler de disque de chevet, CQFD). Et en même temps d’être agressif et révolté, c’est subtil et intelligent, c’est la grosse classe quoi. Ultra mélodique malgré une voix rocailleuse, souvent presque hurlée, vraiment ultra classe. Tous les titres sont des tubes, ce premier album ressemble déjà à un Best Of (putain jeter vous sur Oak Square, j’ai presque hésiter pendant un temps à arrêter la musique et à me mettre très sérieusement à l’alcool pour oublier).  Avec tout ça, une grosse prod de porcasse assuré par le guitariste et le guitariste chanteur. Comme dirais Facebook : I like  Make Do and Mend !!! Mais very much quoi.

2 commentaires:

  1. ah bah tiens justement, c'est bien que t'en parles de cette espèce d'imposture marketing prétentieuse : "the wave"... franchement, y'a au moins 10 ans de ça, des groupes comme Yage, Gameness, Envy, Hot Cross, light the fuse and run, pour ne citer qu'eux... y faisaient pas la même chose que ce qu'on entend chez Pianos become the teeth, La dispute & Touché Amoré ???... Sérieux, je mesure à quel point ça fait vieux con cette remarque, (en même temps, tu sais j'ai les tempes qui blanchissent, et pas que les tempes d'ailleurs) mais y'a pas un peu d'abus à s'auto-proclamer faisant partie d'une 'vague' qu'est en fait qu'une pâle copie d'un truc existant depuis belle lurette... Et par ailleurs, je vois pas bien ce que 'make do and mend' et 'defeater' foutent là dedans, mais bon...
    Après c'est pas mauvais, hein, attention : 'touché amoré', moi j'aime bien... bon les 2 autres un peu moins...
    Mais merde... y z'ont craqué, les mecs, là... y z'ont bouffé des dattes ou un truc trop sucré, je sais pas... trop d'energie d'un coup, là...

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  2. Abricots secs et Mountain Dew : le combo fatal !!!
    Au passage t'en manges quand des dattes, histoire d'avoir un gros regain d'énergie pour me refaire un billet ??

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