mardi 1 février 2011

The Loved Ones - Sean Byrne

Samedi soir dernier, accompagné de Sardis, Danette et Jean Louis (un sacré celui là aussi), nous décidons tous les 4 de ne point sortir et de profiter des charmes offert par la VOD, chez mes parents absents ce week-end. Attention, je ne parle ni des charmes de la POV (même s'il est vrai que avec 1 fille et 3 garçons, cela nous aurait permis d'augurer des scénarii les plus fous, voir même foufou), ni de vidéo de charme sur la VOD. Je parle simplement du service fourni par toutes les box Internet : la Video On Demand. Cette opportunité est entrain de provoquer la mort (on peut même parler de génocide) des vidéo clubs de quartier mais quand on est fainéant comme je le suis (et comme le sont mes amis), « Ca fait zizir » comme ne l’aurait pas mieux dit la Missy Elliott de l’Essonne : Diam’s.

Après un copieux dîner asiatique, on se décide donc à se louer un petit film. Après une vingtaine de minutes de pérégrinations, au final peu constructive, notre choix s’arrête sur un horror movie : The Loved Ones (rien a voir avec le groupe de punk rock de Philadelphie du même nom … je crois qu’ils ne sont même pas sur la BO c’est dire) de l’australien Sean Byrne.

Brent (Xavier Samuel) est un jeune bien sous tout rapport, beau gosse ténébreux, amateur de métal et de Marie Jeanne, qui est profondément torturé par la mort de son père dont il se sent coupable. Fin d’année de lycée rimant avec bal de fin d’année chez nos cousins anglo-saxons, le bôôôô Brent est invité par la petite Lola (la ravissante Robin McLeavy, troublante de vérité dans ce rôle). Invitation qu’il refuse poliment car il y va déjà avec sa zouze. Il apprendra ensuite (à ses dépends) qu’on ne refuse rien à Lola.

Je ne suis pas un grand expert de torture porn (ce qui n’a rien a voir avec le sadomasochisme, premièrement aucun de nous n’aimaient ça et deuxièmement on avait pas le code parental. Pour la définition Wikipedia est ton ami), comme on dit dans les milieux intéressés, mais j’aime bien ce genre cinématographique, et il faut bien avouer que celui-ci est de vraiment bonne facture. Un heureux mélange de teen movie, de Carrie et de Misery. Les acteurs jouent tous à merveille, tout particulièrement Mac Leavy qui crève littéralement l’écran : hystérique, charmeuse et démoniaque. Un petit chef d’œuvre du cinéma indé australien, dans son genre. Le rythme est haletant, les rebondissements jamais là ou on les attend. Mention spécial aussi à John Brumpton, qui joue le père de Lola, complètement fou de sa fille, prêt à tout pour elle : flippant.

En parallèle, on suit aussi la soirée d’un jeune acnéique, meilleur ami de Brent, fumeur lui aussi de Marie Jeanne, et de sa fiancée gothique. Et on comprend mieux pourquoi plus le film avance.

Sean Byrne prouve avec ce film que l’on n’a nul besoin d’avoir un budget énorme avec des centaines de dollars pour raconter une bonne histoire horrifique, tordue et flippante en diable, sans oublier d’être drôle. En bref, un putain de bon film de genre, qui laisse un peu mal à l’aise quand même, mais juste ce qu’il faut, et à la fin du quel on a qu’une envie : aller faire le plein de cochonnerie à manger et à boire à la cuisine (ou chez l’épicier 24/24 du coin si ton frigo est vide et que tu habites dans une grande ville … si tu habites dans un trou, c’est mort, sans vouloir trop révéler un moment plutôt sympathique du film), de vite se caler dans le canap’ pour rappuyer sur le bouton « Play again ».

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